Vincenzo Pozzi, le président de l'Anas, société publique italienne qui gère le réseau routier et délivre les concessions aux entreprises d'autoroutes privées, a annoncé vendredi quil constituerait une commission pour lexamen de la fusion entre Autostrade et le groupe espagnol Abertis.
«Dans la journée d'aujourd'hui, je pense constituer la commission qui devra donner un avis sur la fusion entre Autostrade et Abertis», a déclaré le président de l'Anas, Vincenzo Pozzi. Cette commission sera constituée de «hautes personnalités du monde académique, juridique et financier» et sera présidée par le directeur général de l'Anas, Claudio Artusi, a précisé Vincenzo Pozzi.
«Nous avons posé à Autostrade des questions écrites», notamment sur le plan d'investissement souscrit par Autostrade avec l'Anas, a expliqué Vincenzo Pozzi.
Le président de Autostrade, Gian Maria Gros-Pietro, estime que la société pourra donner des «réponses satisfaisantes», dans des délais «raisonnablement rapides».
Gian Maria Gros Pietro s'est voulu rassurant sur le sort des investissements sur le réseau autoroutier italien, l'un des points qui suscitent le plus de perplexités en Italie.
Le président de Autostrade a en outre démenti tout risque de révocation de la concession.
«Nous n'avons absolument pas parlé (de la révocation de la concession)», a déclaré Gian Maria Gros Pietro à l'issue de la réunion avec l'Anas, «et je ne pense pas que ce soit un sujet à prendre en considération, parce que Autostrade et ses filiales ont toujours respecté (...) les obligations dérivant de la concession».
Les conseils d'administration de Autostrade (dont la famille Benetton est le principal actionnaire) et de Abertis se sont réunis dimanche pour approuver leur fusion, qui donnera naissance au premier groupe mondial dans le secteur.
L'accord prévoit que la nouvelle société aura son siège à Barcelone (Espagne) et sera dirigée par l'actuel patron d'Abertis, Salvador Alemany Mas.
La gauche italienne s'est montrée très réticente sur l'opération, craignant une vente masquée et un désintérêt du nouveau groupe pour le réseau autoroutier italien.
«Nous avons posé à Autostrade des questions écrites», notamment sur le plan d'investissement souscrit par Autostrade avec l'Anas, a expliqué Vincenzo Pozzi.
Le président de Autostrade, Gian Maria Gros-Pietro, estime que la société pourra donner des «réponses satisfaisantes», dans des délais «raisonnablement rapides».
Gian Maria Gros Pietro s'est voulu rassurant sur le sort des investissements sur le réseau autoroutier italien, l'un des points qui suscitent le plus de perplexités en Italie.
Le président de Autostrade a en outre démenti tout risque de révocation de la concession.
«Nous n'avons absolument pas parlé (de la révocation de la concession)», a déclaré Gian Maria Gros Pietro à l'issue de la réunion avec l'Anas, «et je ne pense pas que ce soit un sujet à prendre en considération, parce que Autostrade et ses filiales ont toujours respecté (...) les obligations dérivant de la concession».
Les conseils d'administration de Autostrade (dont la famille Benetton est le principal actionnaire) et de Abertis se sont réunis dimanche pour approuver leur fusion, qui donnera naissance au premier groupe mondial dans le secteur.
L'accord prévoit que la nouvelle société aura son siège à Barcelone (Espagne) et sera dirigée par l'actuel patron d'Abertis, Salvador Alemany Mas.
La gauche italienne s'est montrée très réticente sur l'opération, craignant une vente masquée et un désintérêt du nouveau groupe pour le réseau autoroutier italien.