La Commission européenne a autorisé Schneider à céder Legrand au consortium Wendel, dont Ernest Antoine Seillière est l'un des dirigeants. Cette décision pourrait être annulée par la Cour Européenne de Justice.
Nouveau chapitre dans le dossier à rebondissements de la reprise de Legrand par Schneider. Après l'annulation de la fusion et l'obligation de séparation prononcées par la Commission européenne, au motif que le nouveau groupe constitué par les deux électriciens serait en position dominante sur le marché français et italien, et avant le verdict de la Cour Européenne de Justice (CEJ), saisie par Schneider, la Commission vient d'autoriser le consortium à récupérer électricien français.
Pour Schneider Electric, cette décision est avant tout une perte sèche. Achetés il y a un an pour 6,4 milliards d'euro, les 98,1% de Legrand se retrouvent vendu pour 3,63 milliards d'euro aujourd'hui. Les grands gagnants sont donc les sociétés Wendel Investissement, société d'Ernest Antoine Seillière, par ailleurs patron du Medef, et la société de capital-risque Kohlberg Hravis Roberts (KKR). En effet, si la CEJ décidait de revenir sur la décision de la Commission et donc d'annuler la séparation forcée des deux groupes, Schneider, pour récupérer Legrand devrait verser une indemnisation au consortium, de l'ordre de 180 millions d'euro.
La Commission a autorisé cette cession au consortium au motif qu'elle ne poserait pas de problème de concurrence, " des concurrents en nombre suffisant demeurent en Europe ". Affirmation qui vient à l'encontre de ce que cette même commission estimait il y a encore un an. Depuis, le tollé soulevé par cette précédente décision a un peu plus fissuré le crédit de la Commission emmenée par Romano Prodi.
Ainsi, si le veto, toujours contesté par les industriels mais aussi par les politiques français, jusque très récemment encore par Nicole Fontaine, était rejeté par la CEJ, cette opération aurait non seulement coûté plus d'un an aux entreprises, mais encore plus de trois milliards d'euro à Schneider.
Pour Schneider Electric, cette décision est avant tout une perte sèche. Achetés il y a un an pour 6,4 milliards d'euro, les 98,1% de Legrand se retrouvent vendu pour 3,63 milliards d'euro aujourd'hui. Les grands gagnants sont donc les sociétés Wendel Investissement, société d'Ernest Antoine Seillière, par ailleurs patron du Medef, et la société de capital-risque Kohlberg Hravis Roberts (KKR). En effet, si la CEJ décidait de revenir sur la décision de la Commission et donc d'annuler la séparation forcée des deux groupes, Schneider, pour récupérer Legrand devrait verser une indemnisation au consortium, de l'ordre de 180 millions d'euro.
La Commission a autorisé cette cession au consortium au motif qu'elle ne poserait pas de problème de concurrence, " des concurrents en nombre suffisant demeurent en Europe ". Affirmation qui vient à l'encontre de ce que cette même commission estimait il y a encore un an. Depuis, le tollé soulevé par cette précédente décision a un peu plus fissuré le crédit de la Commission emmenée par Romano Prodi.
Ainsi, si le veto, toujours contesté par les industriels mais aussi par les politiques français, jusque très récemment encore par Nicole Fontaine, était rejeté par la CEJ, cette opération aurait non seulement coûté plus d'un an aux entreprises, mais encore plus de trois milliards d'euro à Schneider.
