XPAIR. L'impact acoustique des équipements techniques d'un bâtiment de restauration peut constituer une nuisance pour les riverains. Yohann Leduc et Cédric Ramaugé, du bureau Alhyange Acoustique, se penchent sur le traitement d'un projet donnant lieu à une solution originale afin de traiter l'ensemble des équipements.

L'EHPAD "Au bon accueil" de La Chapelle-Saint-Laurent (Deux-Sèvres) s'est doté d'une cuisine centrale de 900 couverts en liaison froide. Un projet mené par le cabinet d'architecture Ad Hoc de Nantes, dont le parti pris était de s'intégrer dans son environnement, une limite de centre-bourg, tout en étant contemporain dans le traitement et en respectant les contraintes du développement durable. Les équipements techniques, trois groupes froids, deux CTA et un extracteur cuisson, qui ne devaient donc pas être visibles de l'extérieur, ont été positionnés dans un grand volume en toiture avec couverture et parois en bardage bois plein ou ajouré. Jean-François Leroy, l'architecte, précise : "Notons que le projet a été élaboré en BIM, ce qui a permis des échanges fructueux avec l'ensemble des interlocuteurs et une optimisation du projet".

 

Toutefois, étant donné l'implantation en zone urbaine, un certain nombre de riverains auraient été exposés au bruit des installations techniques. Or, le décret n° 2006-1099 du 31 août 2006, destiné à lutter contre les bruits de voisinage, limite l'émergence admissible du niveau sonore ambiant (comprenant le bruit perturbateur) sur le niveau sonore résiduel, en période diurne (entre 7h et 22h) ainsi qu'en période nocturne (entre 22h et 7h). Les valeurs maximales de l'émergence globale sont à pondérer en fonction de la…

 

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