Les premiers travaux envisagés sur cet immeuble datant des années 1960, n'étaient que cosmétiques. Mais, la présidente du conseil syndical était convaincue, depuis 2009, de la nécessité d'embarquer la performance énergétique du bâtiment à cette occasion. Problème : comment faire "avaler la pilule" à l'ensemble des cent copropriétaires au moment de régler l'addition, qui passera de 1 à 2,2 M€ ? Les membres du conseil répondent en chœur : "Pour les convaincre, il nous fallait avoir l'assurance, sur les plans financier et juridique, que nous serions aidés et soutenus". Ils se sont donc tournés vers l'Agence parisienne du climat (APC), le guichet unique de la rénovation thermique dans la capitale, afin d'y obtenir des conseils et un suivi de leur dossier. Carine Nicolas, conseillère chargée des copropriétés, raconte : "L'immeuble à la structure béton-brique, avait des façades recouvertes de pâte de verre, et ne possédait pas d'isolation. Il présentait également de gros problèmes d'étanchéité". Julien Michet, du bureau d'études thermiques Enera, résume la situation : "C'est un bâtiment classique des années 1960, avec des menuiseries à simples vitrages : une passoire énergétique. En revanche, les installations de chauffage urbain sont récentes, rénovées voilà 5 ans".

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