EXPERIMENTATION. Un constructeur de maisons individuelles situé dans la région de Toulouse vient de recevoir la certification E3C2 pour une de ses réalisations. William Antoine, le dirigeant de l'entreprise nous explique comment il est parvenu à atteindre de telles performances.
Un constructeur de maisons individuelles de la région toulousaine a obtenu la certification E3C2, délivrée par Céquami, pour une de ses réalisations qui doit être livrée fin juin 2018. Des performances élevées que le dirigeant des Bastides Lauragaises, William Antoine, nous explique. "Il n'y a pas de grande révolution", prévient d'emblée le constructeur. "Les grandes révolutions ont été de travailler avec des matériaux biosourcés, essentiellement avec de la laine de coton, sur la robinetterie avec des mousseurs performants et sur des panneaux photovoltaïques permettant d'avoir une énergie en autoconsommation", synthétise-t-il. Pour ce qui est du bâti et de l'isolation, il explique être resté sur les bases de construction que proposent son entreprise. "Là où il a fallu faire plus d'effort, c'est sur le côté terrassement où nous avons dû calculer le nombre de rotation des engins de chantier" pour valoriser les déplacements", poursuit-il.
Les produits mis en oeuvre
Pour réaliser cette maison de 175 m² habitable, comprenant autant de surfaces annexe avec le sous-sol, le constructeur détaille les produits qui ont été mis en œuvre. Les murs ont été réalisés avec des briques Porotherm Homebric de Wienerberger avec un système de collage en Dryfix. Il s'agit d'une "brique de 20 cm avec des alvéoles un peu plus resserrées sur la partie centrale, ce qui permet d'atteindre une résistance thermique de 1,30", précise William Antoine. Un produit que son entreprise utilise déjà depuis plusieurs années, rappelle-t-il. La maison comprend une isolation par l'intérieur. "Nous avons travaillé essentiellement avec Knauf". Plusieurs raisons à cela : la proximité de l'usine et se démarches environnementales. "Knauf n'utilise pas de liants chimiques pour la laine mais plutôt des liants végétaux comme de l'amidon de pomme de terre", donne-t-il en exemple. "C'est ce que nous avons utilisé comme isolation, avec un lambda 32 sur une épaisseur de 120 millimètres. Ce qui donne un R de 3,75 en termes de performances thermiques", détaille le constructeur.
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