Dans le cadre de la présentation du salon interclima+elec, qui se déroulera du 9 au 12 février 2010 à la Porte de Versailles de Paris, Philippe Pelletier, avocat au barreau de Paris et président du comité stratégique «Plan Bâtiment Grenelle», a souhaité présenter les groupes de travail dont il a la charge.
«Deux millions de ménages habitent des logements peu ou mal chauffés», estime le Gouvernement. Un constat aggravé par les 10% de Français concernés par une situation de précarité énergétique. Partant de ce constat, le Premier ministre a nommé Philippe Pelletier, avocat au barreau de Paris, à la présidence du comité stratégique «Plan Bâtiment Grenelle».
Ce comité stratégique est composé de plus de 90 fédérations et institutions, et comme l'explique Philippe Pelletier «ce sont au total 500 personnes qui donnent de leur temps dans des groupes de travail pour vérifier que la démarche est cohérente et pour trouver des solutions». Ces organismes tels que l'agence nationale de l'habitat (Anah) ou l'agence de l'environnement et de la maitrise de l'énergie (Ademe)constituent l'essentiel des acteurs publics et privés impliqués dans la construction neuve et la rénovation des bâtiments sur le plan de la consommation d'énergie et de l'accessibilité aux handicapés.
Ces groupes de travail dénommés «chantiers », composés d'experts et de personnalités, dont les compétences sont le cas échéant complémentaires de celles des membres du comité, sont créés en fonction des besoins constatés. Animés par un pilote, ou des copilotes, «ces chantiers ont pour objectif d'établir des propositions à destination du bureau, qui les étudie et propose les arbitrages éventuels», souligne Philippe Pelletier.
Ce comité stratégique est composé de plus de 90 fédérations et institutions, et comme l'explique Philippe Pelletier «ce sont au total 500 personnes qui donnent de leur temps dans des groupes de travail pour vérifier que la démarche est cohérente et pour trouver des solutions». Ces organismes tels que l'agence nationale de l'habitat (Anah) ou l'agence de l'environnement et de la maitrise de l'énergie (Ademe)constituent l'essentiel des acteurs publics et privés impliqués dans la construction neuve et la rénovation des bâtiments sur le plan de la consommation d'énergie et de l'accessibilité aux handicapés.
Ces groupes de travail dénommés «chantiers », composés d'experts et de personnalités, dont les compétences sont le cas échéant complémentaires de celles des membres du comité, sont créés en fonction des besoins constatés. Animés par un pilote, ou des copilotes, «ces chantiers ont pour objectif d'établir des propositions à destination du bureau, qui les étudie et propose les arbitrages éventuels», souligne Philippe Pelletier.
De plus, et afin de disposer d'un organe exécutif restreint, ce comité s'est doté d'un bureau «composé de 25 personnes qui sont des maîtres d'ouvrage, des entreprises du bâtiment, des fournisseurs et des architectes», explique Philippe Pelletier. Ce groupe représentant les acteurs les plus engagés, se retrouve une fois par mois «pour suivre et mesurer l'avancement des activités développées», ajoute le président du comité.
De nombreux chantiers déjà en cours
Après avoir énuméré les groupes de travail déjà ouverts tels que le parc tertiaire privé, les collectivités territoriales ou la formation des architectes, des maîtres d'œuvre et de l'ingénierie, Philippe Pelletier s'est penché sur l'éco-prêt à taux zéro. «Plus de 30.000 éco-PTZ ont déjà été attribués, ce qui a engendré 280 millions d'euros de travaux», s'est félicité ce dernier avant d'ajouter qu'il était «l'un des dispositifs clé du Plan Bâtiment Grenelle, et c'est également un puissant levier pour diminuer les consommations énergétiques des logements privés et réduire la facture énergétique des ménages».Le président du comité s'est également penché sur des chantiers «sur lesquels nous travaillons», comme la territorialisation du service public ou les clusters bâtiments «qui ont pour but de concourir à la maîtrise de l'énergie au sein des bâtis en développant et amplifiant l'activité commerciale, industrielle et en se projetant sur l'avenir et le développement de nouveaux matériaux de structure ou isolants, modes de régulation, moyens de stockage de l'énergie solaire ». Et de conclure : «Nous devons tous à notre niveau changer nos comportements».