Le troisième constructeur français de maisons individuelles, l'alsacien Cocoon SA (ex-Caapaction) a été placé en redressement judiciaire à la suite de la requête en extension déposée par l'administrateur judiciaire de sa filiale toulousaine PHT.
Après avoir du se défaire de Alscott Résidences en Alsace et Abbots Résidences en Lorraine au début du mois d'octobre afin d'alléger son endettement estimé à 105 millions de francs à la fin de l'année 2000, deux filiales du cosntructeur Cocoon - Batirev à Lyon et PHT - à Toulouse ont été placé en redressement judiciaire depuis le 25 et 26 octobre. "L'administrateur judiciaire de PHT a déposé une requête en extension du règlement judiciaire à la maison mère Cocoon SA", indique Joseph Scavetta, pdg du groupe dans le quotidien Les Dernières Nouvelles d'Alsace.
Selon le quotidien régional, la banque du groupe, la Caisse d'Epargne d'Alsace "a rejeté des traites dans la semaine du 16 octobre dernier". Une réunion a eu lieu avec les garants du groupe afin d'examiner un plan de restructuration financière mais le pdg de Cocoon n'a pas su convaincre la Caisse d'Epargne d'Alsace et la CEGI (Compagnie européenne de garantie immobilière, filiale du groupe des Caisses d'Epargne). Cette dernière, d'ailleurs présidée par Christian-Louis Victor, président de l'Union nationale des constructeurs de maisons individuelles, "s'est clairement opposée au sauvetage de notre groupe" indique Joseph Scavetta aux DNA.
Reste que pour l'heure, les chantiers sont bloqués les artisans ne travaillant plus et les industriels ne livrant plus de matériaux.
Cette mise en redressement judiciaire de la maison mère aura au moins le mérite de clarifier la situation, d'autant que sept autres filiales sont encore debout.
Selon le quotidien régional, la banque du groupe, la Caisse d'Epargne d'Alsace "a rejeté des traites dans la semaine du 16 octobre dernier". Une réunion a eu lieu avec les garants du groupe afin d'examiner un plan de restructuration financière mais le pdg de Cocoon n'a pas su convaincre la Caisse d'Epargne d'Alsace et la CEGI (Compagnie européenne de garantie immobilière, filiale du groupe des Caisses d'Epargne). Cette dernière, d'ailleurs présidée par Christian-Louis Victor, président de l'Union nationale des constructeurs de maisons individuelles, "s'est clairement opposée au sauvetage de notre groupe" indique Joseph Scavetta aux DNA.
Reste que pour l'heure, les chantiers sont bloqués les artisans ne travaillant plus et les industriels ne livrant plus de matériaux.
Cette mise en redressement judiciaire de la maison mère aura au moins le mérite de clarifier la situation, d'autant que sept autres filiales sont encore debout.