MALVEILLANCE. Les attaques de type "rançongiciel" se sont multipliées en 2021. Elles visent notamment des petites et moyennes entreprises.

Plus de 5.000 notifications de violations de données personnelles ont été remontées, en 2021, à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil). Soit une hausse vertigineuse de 79% par rapport à 2020, comme l'indique l'entité dans son rapport annuel qui vient d'être mis en ligne. Parmi les facteurs d'explication de cette hausse, "une très forte croissance des attaques informatiques, notamment les attaques par rançongiciels, constituant la première menace cyber pour les entreprises, les collectivités locales et les organismes publics", peut-on lire dans le document.

 

Si toutes les tailles de structures sont concernées par ce type d'évènements, les PME et micro-entreprises sont nettement sur-représentées, avec 69 % des notifications, note la Cnil, pour des sujets de piratages informatiques. "Moins armées que les grandes entreprises face à cette menace, elles constituent des cibles privilégiées pour les acteurs malveillants. Par ailleurs, dans le cas d'une défaillance d'un de leurs sous-traitants, ces organismes peuvent être amenés à devoir notifier en nombre", explique la commission. Une chose est sûre, les petites structures doivent plus que jamais se soucier de ce type de pratiques qui semblent être appelées à se banaliser dans les années à venir.

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