La première pierre du projet de rénovation du village historique du Club Med, Les Boucaniers, à la Martinique, a été posée samedi dernier. Le projet devient ainsi la première concrétisation de la loi Girardin.
Le programme, dont le montant s'élève à 50 millions d'euros, fait office de plus gros investissement touristique sur l'île. C'est également la première application de la loi Girardin sur les investissements dans les DOM, qui permet des montages de défiscalisation sur les opérations immobilières de rénovation, et de réussite d'un partenariat public-privé. La rénovation du village, qui doit rouvrir à la mi-décembre 2005 après 18 mois de fermeture, fera l'objet d'une montée en gamme dans le cadre de la stratégie du Club Med.
Il bénéfice entre autres de subventions de l'Union européenne à hauteur de 12,5 millions d'euros, de la région Martinique (2,5 millions d'euros) et d'un apport de la Caisse des Dépôts et Consignations (10 millions d'euros). Cette dernière a pris 46% du capital de la société portant les murs lors d'une augmentation du capital réservé, le Club Med en conservant 54%. Pour sa part, le voyagiste s'est engagé à hauteur de 3 millions d'euros. Par ailleurs, le Club Med a décidé de confier l'exploitation hôtelière du site au groupe familial Monplaisir, présent dans les métiers de l'environnement (collecte et traitements des déchets) et de l'immobilier (70 à 80 millions d'euros de chiffre d'affaires au total environ), qui amorce ainsi une diversification dans le tourisme local.
Il bénéfice entre autres de subventions de l'Union européenne à hauteur de 12,5 millions d'euros, de la région Martinique (2,5 millions d'euros) et d'un apport de la Caisse des Dépôts et Consignations (10 millions d'euros). Cette dernière a pris 46% du capital de la société portant les murs lors d'une augmentation du capital réservé, le Club Med en conservant 54%. Pour sa part, le voyagiste s'est engagé à hauteur de 3 millions d'euros. Par ailleurs, le Club Med a décidé de confier l'exploitation hôtelière du site au groupe familial Monplaisir, présent dans les métiers de l'environnement (collecte et traitements des déchets) et de l'immobilier (70 à 80 millions d'euros de chiffre d'affaires au total environ), qui amorce ainsi une diversification dans le tourisme local.