Suffocant sous des températures caniculaires depuis plusieurs jours, de plus en plus de Français rêvent de climatiser leur logement: il est aujourd'hui possible de vivre au frais pour 100 euros par mètre carré sans faire exploser sa facture d'électricité.
La climatisation se démocratise et 2006 devrait confirmer la tendance: au frais dans leur voiture et au bureau, les Français veulent aussi cesser de suffoquer chez eux, grâce à des produits moins chers et plus économes en énergie.
Chez Ciat, premier fabricant français en climatisation et traitement d'air, on enregistre déjà plus de commandes qu'à la même période de l'an dernier, relève Antoine Mackiewicz, chef de produit, même si l'effet canicule de ces derniers jours ne se fait pas encore sentir à plein.
Eric Lhomond, qui travaille chez le fabricant Daikin, a observé ces derniers jours une nette progression des demandes de devis de particuliers sur son site Internet, de l'ordre de 60% par rapport à l'an dernier. Selon lui, le secteur résidentiel représente 65% du marché. «C'est le résidentiel qui ?booste? le marché» français, confirme Pauline Mispoulet, directrice générale du Gesec, groupement d'installeurs de climatisation.
Pour autant, ce marché n'explose pas, même si 2006 devrait être nettement meilleure que 2005, après le boom 2003 et 2004 dû à la canicule.
Equiper son logement reste un investissement lourd pour un particulier: entre 100 et 150 euros par mètre carré soit au minimum 10.000 euros pour 100 m2, selon les estimations de Pauline Mispoulet, sans compter le budget d'entretien ensuite. «Il faut compter 5% du prix de l'installation», estime Patrick Aimon président du réseau d'installateurs ClimSure Ile-de-France. Soit 500 euros par an pour 100 mètres carrés équipés.
Du coup, beaucoup de clients réduisent la facture en ne faisant équiper qu'un étage, voire qu'une seule pièce de leur habitation, explique-t-elle.
Ils le font d'autant plus volontiers que les installations sont désormais presque toutes «réversibles»: froid l'été, chaud l'hiver.
Selon Patrick Aimon, ce type d'équipement permet de supprimer son installation de chauffage et de chauffer sa maison pour trois fois moins cher qu'à l'électricité. De nouvelles technologies permettent aussi de réduire sensiblement la consommation d'électricité. Une clim équipée d'un système de ce type permet de consommer 42% en moins qu'une installation traditionnelle, affirme-t-on chez Daikin. Une préoccupation d'autant plus présente que les prix de l'énergie ont énormément augmenté ces derniers mois.
Frédérique Pusey, responsable de la communication pour Daikin, ajoute que les consommateurs se laissent également séduire par de nouvelles offres, comme le filtre purificateur d'air ou le détecteur de présence qui fait baisser la clim dès qu'on sort de la pièce.
Mais malgré les améliorations des techniques de climatisation, elle reste néfaste pour le climat, car grosse mangeuse d'énergie et émettrice de gaz à effet de serre, selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), qui met en garde contre le recours trop fréquent à la climatisation.
Chez Ciat, premier fabricant français en climatisation et traitement d'air, on enregistre déjà plus de commandes qu'à la même période de l'an dernier, relève Antoine Mackiewicz, chef de produit, même si l'effet canicule de ces derniers jours ne se fait pas encore sentir à plein.
Eric Lhomond, qui travaille chez le fabricant Daikin, a observé ces derniers jours une nette progression des demandes de devis de particuliers sur son site Internet, de l'ordre de 60% par rapport à l'an dernier. Selon lui, le secteur résidentiel représente 65% du marché. «C'est le résidentiel qui ?booste? le marché» français, confirme Pauline Mispoulet, directrice générale du Gesec, groupement d'installeurs de climatisation.
Pour autant, ce marché n'explose pas, même si 2006 devrait être nettement meilleure que 2005, après le boom 2003 et 2004 dû à la canicule.
Equiper son logement reste un investissement lourd pour un particulier: entre 100 et 150 euros par mètre carré soit au minimum 10.000 euros pour 100 m2, selon les estimations de Pauline Mispoulet, sans compter le budget d'entretien ensuite. «Il faut compter 5% du prix de l'installation», estime Patrick Aimon président du réseau d'installateurs ClimSure Ile-de-France. Soit 500 euros par an pour 100 mètres carrés équipés.
Du coup, beaucoup de clients réduisent la facture en ne faisant équiper qu'un étage, voire qu'une seule pièce de leur habitation, explique-t-elle.
Ils le font d'autant plus volontiers que les installations sont désormais presque toutes «réversibles»: froid l'été, chaud l'hiver.
Selon Patrick Aimon, ce type d'équipement permet de supprimer son installation de chauffage et de chauffer sa maison pour trois fois moins cher qu'à l'électricité. De nouvelles technologies permettent aussi de réduire sensiblement la consommation d'électricité. Une clim équipée d'un système de ce type permet de consommer 42% en moins qu'une installation traditionnelle, affirme-t-on chez Daikin. Une préoccupation d'autant plus présente que les prix de l'énergie ont énormément augmenté ces derniers mois.
Frédérique Pusey, responsable de la communication pour Daikin, ajoute que les consommateurs se laissent également séduire par de nouvelles offres, comme le filtre purificateur d'air ou le détecteur de présence qui fait baisser la clim dès qu'on sort de la pièce.
Mais malgré les améliorations des techniques de climatisation, elle reste néfaste pour le climat, car grosse mangeuse d'énergie et émettrice de gaz à effet de serre, selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), qui met en garde contre le recours trop fréquent à la climatisation.
