Réuni à Valence (Espagne) depuis lundi, le Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec) a bouclé vendredi le dernier volet de son quatrième rapport sur le changement climatique.
Dans un résumé du rapport, le Giec reprend l'essentiel de ses conclusions publiées en trois volets depuis janvier : le changement climatique est dû avec une quasi-certitude à l'homme, la hausse de température pourrait atteindre jusqu'à 6,4 degrés en 2100 par rapport à 1990 - plus sûrement se situer entre 1,8 et 4 degrés - et canicules, sécheresses et inondations devraient se multiplier.
De même, selon les conclusions du Giec, les conséquences de ces changements risquent d'être «soudaines ou irréversibles», insistent les experts. Cette seule phrase a fait l'objet d'intenses discussions: certains pays comme les Etats-Unis ont contesté l'expression «irréversible», dénuée de contenu scientifique, selon un participant. D'autres en revanche, notamment européens, ont insisté pour la conserver, estimant qu'elle traduisait la réalité.
Toujours dans son rapport, le Giec fait valoir que les impacts du réchauffement sont déjà bien visibles, comme le retrait des glaciers, la fonte de la banquise en Arctique ou celle du permafrost (sols gelés en permanence). Cet état des lieux devrait peser dans les négociations qui s'engagent à partir du 3 décembre à Bali, en Indonésie, où la communauté internationale doit commencer à négocier les suites à donner au protocole de Kyoto, dont la première phase d'engagements expire en 2012.
De même, selon les conclusions du Giec, les conséquences de ces changements risquent d'être «soudaines ou irréversibles», insistent les experts. Cette seule phrase a fait l'objet d'intenses discussions: certains pays comme les Etats-Unis ont contesté l'expression «irréversible», dénuée de contenu scientifique, selon un participant. D'autres en revanche, notamment européens, ont insisté pour la conserver, estimant qu'elle traduisait la réalité.
Toujours dans son rapport, le Giec fait valoir que les impacts du réchauffement sont déjà bien visibles, comme le retrait des glaciers, la fonte de la banquise en Arctique ou celle du permafrost (sols gelés en permanence). Cet état des lieux devrait peser dans les négociations qui s'engagent à partir du 3 décembre à Bali, en Indonésie, où la communauté internationale doit commencer à négocier les suites à donner au protocole de Kyoto, dont la première phase d'engagements expire en 2012.