Dans le secteur du bâtiment, l'indicateur du climat des affaires (opinion des chefs d'entreprises) perd un point et repasse sous la barre des 100, sa moyenne de long terme. Selon l'Insee, le pessimisme demeure concernant l'activité et l'emploi dans les prochains mois.
L'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques a publié son enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie du bâtiment. L'indicateur synthétique du climat des affaires, constitué à partir des soldes d'opinion des chefs d'entreprises du secteur, a perdu un point en février 2012, repassant sous la barre des 100, sa moyenne de long terme (depuis septembre 1993). Les entrepreneurs interrogés par l'Insee seraient plus nombreux à juger que leur activité s'est détériorée sur la période récente. Ils restent donc pessimistes pour les trois prochains mois.
Même constat dans l'emploi : selon les entrepreneurs, les effectifs ont ralenti sur la période récente. Le solde correspondant se maintient légèrement en dessous de la moyenne de longue période (0). L'indicateur de retournement signale lui aussi un climat conjoncturel défavorable. Les chefs d'entreprises jugeraient toujours leurs carnets de commandes comme étant inférieurs à la normale. En ce mois de février 2012, ils permettraient d'assurer moins de 7 mois d'emploi, à temps plein des effectifs. Du côté des capacités de production, elles seraient encore sous-utilisées, et seraient encore sous la moyenne de longue période. Enfin, les entrepreneurs sont moins nombreux qu'en janvier à signaler des baisses de prix. L'embellie n'est donc pas prévue dans l'immédiat.