Lassociation Consommation, logement et cadre de vie (CLVC) estime inacceptables les propositions pour «sortir de la crise du logement» que lUNPI (Union nationale de la propriété immobilière) expose dans son «livre blanc».
«Les propositions de l'UNPI s'avèrent inadaptées et inacceptables», estime la CLCV mercredi dans un communiqué, en référence au livre blanc dans lequel l'UNPI présente ses solutions pour «sortir de la crise du logement», sur la base de nouvelles relations propriétaires/locataires.
Si la CLCV partage la même vision que lUNPI concernant la situation actuelle de la France en matière de logement, elle dénonce toutefois ses propositions, notamment «en matière de congé». «L'UNPI propose de permettre au bailleur de délivrer un congé, sans motif et à tout moment, moyennant le versement d'une indemnité (de l'ordre de 3 mois de loyers, ndlr) au locataire», indique la CLCV. Selon lassociation, cette proposition «bénéficie donc plus aux personnes qui souhaitent spéculer uniquement sur l'immobilier» en revendant le logement «pour profiter d'une embellie du marché», «qu'aux véritables propriétaires bailleurs».
En ce qui concerne le risque locatif, l'association se dit «favorable à la création d'un fonds abondé par les versements des dépôts de garantie», chargé d'indemniser les bailleurs en cas d'impayés de loyer, mais indique que «la participation des locataires (...) devrait se faire par le versement du dépôt de garantie» : «Il ne saurait leur être imposé, à cet égard, une charge supplémentaire», souligne-t-elle.
Si la CLCV partage la même vision que lUNPI concernant la situation actuelle de la France en matière de logement, elle dénonce toutefois ses propositions, notamment «en matière de congé». «L'UNPI propose de permettre au bailleur de délivrer un congé, sans motif et à tout moment, moyennant le versement d'une indemnité (de l'ordre de 3 mois de loyers, ndlr) au locataire», indique la CLCV. Selon lassociation, cette proposition «bénéficie donc plus aux personnes qui souhaitent spéculer uniquement sur l'immobilier» en revendant le logement «pour profiter d'une embellie du marché», «qu'aux véritables propriétaires bailleurs».
En ce qui concerne le risque locatif, l'association se dit «favorable à la création d'un fonds abondé par les versements des dépôts de garantie», chargé d'indemniser les bailleurs en cas d'impayés de loyer, mais indique que «la participation des locataires (...) devrait se faire par le versement du dépôt de garantie» : «Il ne saurait leur être imposé, à cet égard, une charge supplémentaire», souligne-t-elle.