Lassociation de consommateurs CLCV sest indignée mercredi contre les hausses de loyers pratiquées par certains organismes HLM. La CLCV veut que soit revu le mécanisme de régulation des augmentations, et que les préfets exercent «un contrôle plus efficace».
«Les recommandation du ministère en matière de hausse de loyer nest pas respectée par un grand nombre de bailleurs» dénonce lassociation de consommateurs CLCV (consommation, logement et cadre de vie) dans son enquête annuelle publiée mercredi. Celle-ci, réalisée auprès de 200 organismes HLM soit 27% du parc, montre que 20,5% des augmentations votées en 2008 sont supérieures au chiffre préconisé, 2,7%.
La hausse des loyers, qui était en moyenne de 2,04% en 2007, est de 2,27% cette année. Pour lassociation de consommateurs, cette situation est «dautant plus intolérable que malgré lirrespect constaté à la recommandation ministérielle, les préfets ne demandent que très rarement aux organismes HLM indisciplinés de procéder à une seconde délibération, comme le prévoit la réglementation».
Si plus de la moitié des organismes augmente les loyers entre 2 et 2,6%, létude montre que 23% des locataires «subissent des hausses comprises entre 3 et 5%». La CLCV préconise ladoption dun «mécanisme de régulation des augmentations clair, assorti de réelles sanctions et dun contrôle efficace de la part des préfets», ainsi quune réévaluation des aides au logement dau moins 10%, pour rattraper «la perte de pouvoir d'achat des locataires enregistrées depuis 2002».
La hausse des loyers, qui était en moyenne de 2,04% en 2007, est de 2,27% cette année. Pour lassociation de consommateurs, cette situation est «dautant plus intolérable que malgré lirrespect constaté à la recommandation ministérielle, les préfets ne demandent que très rarement aux organismes HLM indisciplinés de procéder à une seconde délibération, comme le prévoit la réglementation».
Si plus de la moitié des organismes augmente les loyers entre 2 et 2,6%, létude montre que 23% des locataires «subissent des hausses comprises entre 3 et 5%». La CLCV préconise ladoption dun «mécanisme de régulation des augmentations clair, assorti de réelles sanctions et dun contrôle efficace de la part des préfets», ainsi quune réévaluation des aides au logement dau moins 10%, pour rattraper «la perte de pouvoir d'achat des locataires enregistrées depuis 2002».