Dans un communiqué, la CLCV (Consommation logement et cadre de vie) dénonce le phénomène de vente de logements à la découpe qui «s'apparente à une partie de Monopoly».

Cette pratique qui se généralise de plus en plus dans les villes à marché tendu comme Paris, Lyon ou Marseille, consiste à vendre massivement des immeubles d'habitation, lot par lot, «ce qui entraîne le départ des locataires qui ne peuvent acquérir leur logement au prix proposé», explique la CLCV. Selon elle, cette situation «nuit à la mixité sociale des villes en provoquant le départ des moins aisés et, aujourd'hui des classes moyennes. C'est tout l'équilibre qui est ainsi remis en cause».

Des discussions sont actuellement en cours à la Commission nationale de concertation réunissant représentants de bailleurs et de locataires. A la mi-décembre, le ministre du Logement Marc-Philippe Daubresse avait indiqué qu'il planchait sur le sujet. La CLCV demande aux municipalités d'exercer leur droit de préemption lors de ce type d'opération et «de réagir promptement en créant un dispositif permettant aux locataires d'acquérir leur logement».

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