VŒUX. Claude Dufour, président du syndicat des maîtres d'œuvre, le Synamome, a présenté ses derniers vœux ce mardi 15 janvier 2019. Lors de son discours, il a rappelé les difficultés rencontrées, notamment avec la loi ELAN et a confirmé son intention de laisser sa place à la tête de l'organisation.
"Nous terminons une année 2018 mouvementée. Mécontents d'un gouvernement qui trace sa route sans se préoccuper du quotidien des français", a déclaré Claude Dufour, président du Synamome, le syndicat des maîtres d'œuvres, lors de la cérémonie de vœux de l'organisation organisée ce mardi 19 janvier. Il a enchaîné en expliquant que "les gens ont supporté, supportent un peu moins, le contexte social n'est pas simple, mais nous devons faire face. En 2018, le Synamome l'a fait. La qualité première des maîtres d'œuvres est de s'adapter aux circonstances et en l'occurrence aux règles démentielles demandées dans les dossiers de permis de construire". Cependant, la situation s'améliore doucement selon Claude Dufour : "Après de longues années de crise, où les maîtres d'œuvre ont su faire preuve de leurs capacités d'adaptation, on note une tendance à la reprise de l'activité. Le ciel n'est pas encore complètement dégagé mais restons optimistes".
Au cours de l'année 2018, le Synamome s'est mobilisé contre certaines propositions du projet de loi pour l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (Elan), "mobilisation qui témoigne du rapprochement avec nos amis architectes dans un but d'intérêt général en faveur du cadre et de la qualité de vie de nos concitoyens". L'organisation s'est également rendue sur de nombreuses manifestations, notamment les premières assises du logement, organisées par Batiactu. Pour le Synamome, l'année 2019 sera celle du renouvellement des équipes dirigeantes, Claude Dufour, président depuis 25 ans, va céder sa place lors du prochain congrès annuel qui aura lieu à Beaune en juin. "Un nouveau président prendra en main les destinées du syndicat et l'avenir des maîtres d'œuvre […]. J'espère que cette nouvelle équipe pourra continuer à professionnaliser la fonction des maîtres d'œuvre pour en faire une profession à part entière et défendre ainsi la loi sur la maîtrise d'œuvre. L'idée est d'empêcher n'importe qui d'exercer notre métier aux dépens des maîtres d'ouvrage", a conclu Claude Dufour.
Pourquoi acheter une passoire énergétique peut être une bonne affaire
