Inaugurée le week-end dernier à Arras (Nord-Pas de Calais), la Cité Nature est un lieu dexposition et de débat dédié aux problématiques environnementales. Son implantation a redonné vie à une coque de béton des années 1920, autrefois occupée par une fabrique de lampes de mineurs. La réhabilitation est signée Jean Nouvel, et les paysages Michel Desvigne.
Après 5 ans de travaux, et 8 millions deuros dinvestissement, lancien site industriel Maxei - fabrication de lampes de mineurs - est devenu le nouveau point de repère architectural et paysager de lentrée dArras. Cela, grâce à limplantation du projet Cité Nature : un centre dexposition et de débat sur lalimentation, lagriculture, la santé et lenvironnement.
A lorigine, les 25.000 m2 de lîlot étaient occupés par onze bâtiments. Seuls deux dentre eux ont été conservés en limite de parcelle, plus le château deau servant aujourdhui de signal aux visiteurs. Lempreinte de ce parcellaire se retrouve dans les tracés du jardin de 15.000 m2 créé par le paysagiste Michel Desvigne (prairie fleurie, plantations thématiques, bassins deau).
Lédifice en béton qui longe le boulevard Schuman était celui qui présentait le plus grand intérêt architectural pour léquipe de maîtrise duvre (Jean Nouvel, associé à Barbara Salin et Marie-France Baldran).
La bâtisse (6.000 m2), construite en 1922 sur les plans de larchitecte parisien Demarescaux, offrait un volume exceptionnel pour les futurs espaces expositions : trois travées de 158 m de long (plus deux en mezzanine), une largeur totale de 24 m et une hauteur centrale sous plafond de 12 m.
«Nous avons eu un tel coup de foudre pour ce site quil ne fallait pas que notre opération interfère avec la structure originelle», explique larchitecte Barbara Salin. «Nous sommes donc venus nous poser à lintérieur du bâtiment avec des boîtes», poursuit-elle.
Ces boîtes, en acier galvanisé, sont de couleur grise comme le béton brut pour les bureaux, noire pour les sanitaires et rouge pour laccueil-billetterie. Ces tons permettent de rester en retrait vis à vis des présentoirs chatoyants imaginés par le scénographe Pierre Chican.
La réfection des surfaces en béton laisse aujourdhui apparaître de beaux détails comme les plafonds à caissons. Et linstallation de nombreuses issues incendies a permis de garder lensemble du volume ouvert.
Le travail de lacousticien Jean-Paul Lamoureux (Avel Acoustique), notamment autour des fenêtres donnant sur le boulevard, a fait quasiment disparaître le bruit lié au passage quotidien de près de 15.000 véhicules. Les vitrages zénithaux des sheds nont, eux, pas pu être remplacés pour des raisons de budget. Mais les panneaux de polycarbonate translucide installés à leur place laissent passer une belle lumière naturelle, même par temps couvert.
A lorigine, les 25.000 m2 de lîlot étaient occupés par onze bâtiments. Seuls deux dentre eux ont été conservés en limite de parcelle, plus le château deau servant aujourdhui de signal aux visiteurs. Lempreinte de ce parcellaire se retrouve dans les tracés du jardin de 15.000 m2 créé par le paysagiste Michel Desvigne (prairie fleurie, plantations thématiques, bassins deau).
Lédifice en béton qui longe le boulevard Schuman était celui qui présentait le plus grand intérêt architectural pour léquipe de maîtrise duvre (Jean Nouvel, associé à Barbara Salin et Marie-France Baldran).
La bâtisse (6.000 m2), construite en 1922 sur les plans de larchitecte parisien Demarescaux, offrait un volume exceptionnel pour les futurs espaces expositions : trois travées de 158 m de long (plus deux en mezzanine), une largeur totale de 24 m et une hauteur centrale sous plafond de 12 m.
«Nous avons eu un tel coup de foudre pour ce site quil ne fallait pas que notre opération interfère avec la structure originelle», explique larchitecte Barbara Salin. «Nous sommes donc venus nous poser à lintérieur du bâtiment avec des boîtes», poursuit-elle.
Ces boîtes, en acier galvanisé, sont de couleur grise comme le béton brut pour les bureaux, noire pour les sanitaires et rouge pour laccueil-billetterie. Ces tons permettent de rester en retrait vis à vis des présentoirs chatoyants imaginés par le scénographe Pierre Chican.
La réfection des surfaces en béton laisse aujourdhui apparaître de beaux détails comme les plafonds à caissons. Et linstallation de nombreuses issues incendies a permis de garder lensemble du volume ouvert.
Le travail de lacousticien Jean-Paul Lamoureux (Avel Acoustique), notamment autour des fenêtres donnant sur le boulevard, a fait quasiment disparaître le bruit lié au passage quotidien de près de 15.000 véhicules. Les vitrages zénithaux des sheds nont, eux, pas pu être remplacés pour des raisons de budget. Mais les panneaux de polycarbonate translucide installés à leur place laissent passer une belle lumière naturelle, même par temps couvert.