Symbole de l'insécurité urbaine il y a une dizaine d'année - avec notamment la plus grande barre HLM d'Europe - la cité de la Caravelle à Villeneuve-la Garenne (Hauts-de-Seine) et ses 1.700 logements ont été complètement remodelés par l'architecte-urbaniste Roland Castro.
Les promoteurs de ce remodelage, guidés par l'architecte-urbaniste Roland Castro, espèrent y voir apparaître de nouveaux comportements. L'ensemble des travaux, financés en grande partie par le Conseil général, ont coûté 62,81 millions d'euros. Sur les 1.700 logements, seuls 160 ont été complètements détruits.
La barre, longue de 400 mètres, a été coupée, des rues transversales ont été ouvertes, des oriels (bow-windows) ont été installées sur les façades, des parkings ont été creusés sous terre, sans pilier et très sécurisés, et de nouveaux petits bâtiments cassent les hauteurs.
"Ca doit redevenir un quartier normal" a expliqué le maire Alain-Bernard Boulanger, en guidant une centaine de visiteurs dans un quartier dont les jardins ne seront achevés que dans deux ans. Sa ville, située au bord de la Seine au nord du département, compte 68 % de logements sociaux.
"Le quartier a été retourné vers la ville", explique Roland Castro qui reconnaît qu'il n'aurait pu mener à bien cette opération sans l'appui personnel de Charles Pasqua, le président du conseil général. "C'est le premier quartier de ce type radicalement transformé en région parisienne, il ouvre une voie, celle du remodelage" affirme Castro.
Outre les modifications d'architecture et d'urbanisme, cette opération a aussi servi à "reconstruire la mixité sociale", expliquent ses promoteurs. Les trois bailleurs ont en effet profité de la centaine de logements restés vacants pour mieux répartir les locataires et en faire déménager d'autres.
La barre, longue de 400 mètres, a été coupée, des rues transversales ont été ouvertes, des oriels (bow-windows) ont été installées sur les façades, des parkings ont été creusés sous terre, sans pilier et très sécurisés, et de nouveaux petits bâtiments cassent les hauteurs.
"Ca doit redevenir un quartier normal" a expliqué le maire Alain-Bernard Boulanger, en guidant une centaine de visiteurs dans un quartier dont les jardins ne seront achevés que dans deux ans. Sa ville, située au bord de la Seine au nord du département, compte 68 % de logements sociaux.
"Le quartier a été retourné vers la ville", explique Roland Castro qui reconnaît qu'il n'aurait pu mener à bien cette opération sans l'appui personnel de Charles Pasqua, le président du conseil général. "C'est le premier quartier de ce type radicalement transformé en région parisienne, il ouvre une voie, celle du remodelage" affirme Castro.
Outre les modifications d'architecture et d'urbanisme, cette opération a aussi servi à "reconstruire la mixité sociale", expliquent ses promoteurs. Les trois bailleurs ont en effet profité de la centaine de logements restés vacants pour mieux répartir les locataires et en faire déménager d'autres.