ANNONCE. Les pouvoirs publics, après une période de concertation avec les acteurs, viennent d'annoncer un certain nombre d'ajustements en ce qui concerne la cinquième période des certificats d'économie d'énergie (CEE).
Le gouvernement vient d'annoncer un certain nombre d'aménagements concernant la cinquième période (P5) des certificats d'économie d'énergie (CEE), après des semaines de concertation avec les acteurs. En premier lieu, le niveau global d'obligations va être rehaussé, à 2.500 TWhc (+17% par rapport à la quatrième période, P4), dont au moins 730 TWhc (au lieu de 600 dans la version préparatoire) pour des opérations réalisées au bénéfice des ménages précaires. Dans le projet, l'ambition globale était de 'seulement' 2.400 Twhc. Il faut lire dans ce geste des pouvoirs publics la volonté de "donner davantage d'ambition pour la transition écologique", selon le ministère de la Transition écologique, qui s'est exprimé lors d'une conférence de presse ce 28 avril 2021. Le 730 pour les ménages précaires a, lui, pour objectif de s'assurer qu'un maximum d'aides ira vers ceux qui en ont le plus besoin. Ces deux hausses, notamment pour la partie précarité, ont été décidées en réaction aux avertissements formulés par de nombreux acteurs ces derniers mois. Des acteurs tels que la Fondation Abbé Pierre ou Soliha craignaient de voir le stock d'opérations précarité des obligés, amassées en P4, venir combler en grande partie l'objectif de cinquième période. Passer de 600 à 730 "assure que même avec le stock accumulé ces dernières années, les obligés continueront à avoir un niveau d'obligation pas facile à atteindre en P5".
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