L'usine de broyage de clinker à Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique) sera opérationnelle au printemps prochain, confirme le nouvel opérateur Ciments Kercim. L'investissement global s'élève à 50 millions d'euros. Par ailleurs, la société est sur le point de concrétiser un second projet, à Oudalle, près du Havre. Précisions.

Annoncée depuis plusieurs années, et confirmée en mai 2012,
l'implantation d'une usine de ciment sur le port de Nantes-Saint-Nazaire, à Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), se précise. "L'installation vient tout juste de réceptionner un premier bateau de 15.000 tonnes de clinker, en provenance de Turquie, pour tester le process", confirme l'opérateur Ciments Kercim dans un communiqué.

 

45 personnes devraient être embauchées
Une fois la période de rodage achevée et les certifications en main, son exploitation commerciale pourra débuter, en mai ou juin 2013, avance le cimentier indépendant. La montée en puissance devrait s'effectuer progressivement sur le site industriel, qui s'étend sur 15.000 m² couverts. L'unité devrait employer à terme 45 salariés pour une capacité annuelle de production de 600.000 tonnes, soit 10 % du marché du grand Ouest, objectif qui devrait être atteint d'ici à 2017.

 

Ce projet ambitieux vient s'ajouter au marché national dominé par quatre groupes majeurs, comme Lafarge, Holcim, Ciments Calcia (Italcementi) et Vicat. Ce dossier est porté par un entrepreneur indépendant Jean-Marc Domange, ex-président du Syndicat français de l'industrie cimentière (Sfic) et ancien dirigeant de Ciments Calcia.
Principal actionnaire de la société ad hoc, Ciments Kercim, il a réuni à son tour de table quelques acteurs institutionnels comme Arkea Capital Investissement et des personnes physiques.

 

Un autre projet en vue à Oudalle (Seine-Maritime)
Par ailleurs, la société a déjà un autre projet de broyage de clinker, signalent Les Echos, dans un article du mercredi 30 janvier, précisément à Oudalle, à proximité du Havre, sur lequel les autorisations administratives ont été obtenues. Il reste à Jean-Marc Domange à boucler le financement pour un éventuel démarrage des travaux cet été.

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