La filiale de l'italien Italcementi fait preuve d'un optimisme modéré compte tenu du ralentissement économique et souhaite toujours se renforcer dans les pays émergents pour amortir les effets du coup de frein mondial.
En commentant vendredi les résultats semestriels de son groupe qui se sont révélés "assez satisfaisants", Yves René Nanot son PDG, a souligné que l'avenir était loin d'être "euphorique", mais "aucun changement radical n'est envisagé sur les quatre prochains mois".
Le groupe prévoit de réaliser un niveau de résultat équivalent à l'an dernier après avoir dégagé sur le premier semestre un résultat net en hausse de 0,5% au à 75,7 millions d'euros.
Pour réduire les effets du ralentissement économique, Ciments Français compte sur la poursuite de son plan de réduction des coûts mis en place l'an dernier et sur les opérations de croissance externe, menées dans des pays émergents.
Le programme de rationalisation des coûts a déjà porté ses fruits et, sur le premier semestre, le groupe a réussi à réaliser 17 millions d'euros d'économies dont 6 millions pour la filiale française du groupe, Calcia.
Ces réductions ont avant tout concerné l'utilisation des ressources énergétiques et l'amélioration de la logistique, a indiqué Rodolfo Danielli, directeur général de Ciments Français. Les rationalisations ne se sont pas portées sur des réductions de personnel, sauf en Thaïlande où des compressions d'effectifs ont eu lieu, a-t-il ajouté.
"Au total nous prévoyons de réaliser des économies de 50 M EUR sur 2001 et 2002, soit 25 M EUR par an", a-t-il indiqué.
Signe du succès de ce programme de rationalisation, au cours des six premiers mois le résultat d'exploitation s'est élevé à 242,2 millions d'euros, en hausse de 16,3% par rapport à 208,2 millions d'euros au premier semestre 2000.
Concernant les ambitions de développement à l'international, M. Nanot a rappelé sa stratégie: développer les implantations dans les pays émergents ou les besoins en construction sont en expansion par rapport aux pays matures comme l'Europe ou les Etats-Unis dont les perspectives dans le ciment sont plus limitées.
L'objectif est de réaliser 50% de notre activité dans les pays émergents. Pour l'instant, l'activité dans ces pays - le groupe est présent notamment en Bulgarie, Thaïlande, Maroc - représente un tiers du chiffre d'affaires, a indiqué M. Nanot.
Ciments Français a actuellement deux dossiers en cours, dont l'achat de 25% du premier cimentier égyptien, Suez Cement, qui va mobiliser 200 millions de dollars et doit se concrétiser avant la fin du mois, a indiqué M. Nanot.
Des projets sont également en cours en Inde du sud, où le groupe français a l'ambition de produire 6 MT de ciment sur un marché total de 25 MT. Actuellement nous produisons en joint-venture avec une société indienne 2 MT, a précisé M. Nanot.
Le groupe prévoit de réaliser un niveau de résultat équivalent à l'an dernier après avoir dégagé sur le premier semestre un résultat net en hausse de 0,5% au à 75,7 millions d'euros.
Pour réduire les effets du ralentissement économique, Ciments Français compte sur la poursuite de son plan de réduction des coûts mis en place l'an dernier et sur les opérations de croissance externe, menées dans des pays émergents.
Le programme de rationalisation des coûts a déjà porté ses fruits et, sur le premier semestre, le groupe a réussi à réaliser 17 millions d'euros d'économies dont 6 millions pour la filiale française du groupe, Calcia.
Ces réductions ont avant tout concerné l'utilisation des ressources énergétiques et l'amélioration de la logistique, a indiqué Rodolfo Danielli, directeur général de Ciments Français. Les rationalisations ne se sont pas portées sur des réductions de personnel, sauf en Thaïlande où des compressions d'effectifs ont eu lieu, a-t-il ajouté.
"Au total nous prévoyons de réaliser des économies de 50 M EUR sur 2001 et 2002, soit 25 M EUR par an", a-t-il indiqué.
Signe du succès de ce programme de rationalisation, au cours des six premiers mois le résultat d'exploitation s'est élevé à 242,2 millions d'euros, en hausse de 16,3% par rapport à 208,2 millions d'euros au premier semestre 2000.
Concernant les ambitions de développement à l'international, M. Nanot a rappelé sa stratégie: développer les implantations dans les pays émergents ou les besoins en construction sont en expansion par rapport aux pays matures comme l'Europe ou les Etats-Unis dont les perspectives dans le ciment sont plus limitées.
L'objectif est de réaliser 50% de notre activité dans les pays émergents. Pour l'instant, l'activité dans ces pays - le groupe est présent notamment en Bulgarie, Thaïlande, Maroc - représente un tiers du chiffre d'affaires, a indiqué M. Nanot.
Ciments Français a actuellement deux dossiers en cours, dont l'achat de 25% du premier cimentier égyptien, Suez Cement, qui va mobiliser 200 millions de dollars et doit se concrétiser avant la fin du mois, a indiqué M. Nanot.
Des projets sont également en cours en Inde du sud, où le groupe français a l'ambition de produire 6 MT de ciment sur un marché total de 25 MT. Actuellement nous produisons en joint-venture avec une société indienne 2 MT, a précisé M. Nanot.