Après avoir connu un premier semestre en demi-teinte, avec notamment une grève particulièrement dure en France et des résultas décevants dans les pays émergents, la filiale du groupe Italcementi prévoit un ralentissement encore plus marqué pour la fin de l'année.
"Les deux mois d'été n'ont pas été catastrophiques partout où nous sommes présents, mais nous attendons un ralentissement plus net en France au second semestre", a déclaré lundi le président Yves René Nanot, lors d'un déjeuner de presse.
Pas catastrophiques, certes, car le groupe annonce un bénéfice net en hausse de 5,8% au premier semestre, à 80 millions d'euros. Mais son résultat d'exploitation s'est tassé de 0,9% (à 240,6 millions d'euros). En raison notamment de la grève dans sa filiale française, Ciments Calcia Ciments Français a plus particulièrement souffert dans l'Hexagone où il réalise 40% de son chiffre d'affaires.
Autre motif de mécontentement pour la direction du groupe, l'export et notamment les pays émergents. "J'éprouve une petite déception au niveau de l'exploitation" car "les pays développés se sont mieux comportés que les pays en voie de développement", a notamment déclaré Yves René Nanot en rappelant que son groupe a investi environ 1 milliard d'euros sur les 4 dernières années dans ces pays.
La Thaïlande, l'Inde et l'Egypte, trois pays importants dans la stratégie de développement du groupe, ont été chacun pénalisés par divers facteurs: contexte régional instable en Egypte, baisse des prix en Thaïlande et concurrence nationale toujours très vive en Inde, indique le cimentier français.
"Même si l'activité dans les pays émergents doit être observée sur le long terme, pour l'instant ces résultats ne sont pas de nature à nous inciter à poursuivre des investissements importants", a-t-il ajouté. Le groupe va toutefois rester attentif à toutes opportunités, notamment en Chine, au Vietnam et en Russie.
Pour l'Egypte, il s'est également déclaré intéressé par une montée dans le capital de Suez Cement, dont Ciments Français détient 34%.
Parmi les pays émergents, seul le Maroc s'est pour l'instant révélé être une implantation performante, a indiqué le PDG du groupe. Quant à la Turquie, pays important pour le groupe qui est le premier étranger présent sur ce marché, avec près de 10% du marché, la situation est encore difficile et des interrogations subsistent sur un développement massif dans ce pays.
Concernant le plan de rationalisation et d'amélioration des performances mis en place début 2000, il va s'achever à la fin de cette année avec succès, indique la direction. Les objectifs seront atteints, soit 40 millions d'euros d'amélioration réalisés, qui se traduisent par des rationalisations au niveau des sites et des emplois, des économies sur les fournitures énergétiques...
Sur le premier semestre 2002, 9 millions d'euros ont ainsi été dégagés, après 20 millions d'euros en 2001. "En 2003 et 2004, nous n'avons pas encore d'objectifs chiffrés mais nous allons poursuivre la rationalisation avec notamment de nombreux projets qui vont réduire nos frais de structures après les récentes acquisitions à l'étranger", a indiqué Rodolfo Danielli, directeur général d'Italcementi et directeur général de Ciments Français.
Pas catastrophiques, certes, car le groupe annonce un bénéfice net en hausse de 5,8% au premier semestre, à 80 millions d'euros. Mais son résultat d'exploitation s'est tassé de 0,9% (à 240,6 millions d'euros). En raison notamment de la grève dans sa filiale française, Ciments Calcia Ciments Français a plus particulièrement souffert dans l'Hexagone où il réalise 40% de son chiffre d'affaires.
Autre motif de mécontentement pour la direction du groupe, l'export et notamment les pays émergents. "J'éprouve une petite déception au niveau de l'exploitation" car "les pays développés se sont mieux comportés que les pays en voie de développement", a notamment déclaré Yves René Nanot en rappelant que son groupe a investi environ 1 milliard d'euros sur les 4 dernières années dans ces pays.
La Thaïlande, l'Inde et l'Egypte, trois pays importants dans la stratégie de développement du groupe, ont été chacun pénalisés par divers facteurs: contexte régional instable en Egypte, baisse des prix en Thaïlande et concurrence nationale toujours très vive en Inde, indique le cimentier français.
"Même si l'activité dans les pays émergents doit être observée sur le long terme, pour l'instant ces résultats ne sont pas de nature à nous inciter à poursuivre des investissements importants", a-t-il ajouté. Le groupe va toutefois rester attentif à toutes opportunités, notamment en Chine, au Vietnam et en Russie.
Pour l'Egypte, il s'est également déclaré intéressé par une montée dans le capital de Suez Cement, dont Ciments Français détient 34%.
Parmi les pays émergents, seul le Maroc s'est pour l'instant révélé être une implantation performante, a indiqué le PDG du groupe. Quant à la Turquie, pays important pour le groupe qui est le premier étranger présent sur ce marché, avec près de 10% du marché, la situation est encore difficile et des interrogations subsistent sur un développement massif dans ce pays.
Concernant le plan de rationalisation et d'amélioration des performances mis en place début 2000, il va s'achever à la fin de cette année avec succès, indique la direction. Les objectifs seront atteints, soit 40 millions d'euros d'amélioration réalisés, qui se traduisent par des rationalisations au niveau des sites et des emplois, des économies sur les fournitures énergétiques...
Sur le premier semestre 2002, 9 millions d'euros ont ainsi été dégagés, après 20 millions d'euros en 2001. "En 2003 et 2004, nous n'avons pas encore d'objectifs chiffrés mais nous allons poursuivre la rationalisation avec notamment de nombreux projets qui vont réduire nos frais de structures après les récentes acquisitions à l'étranger", a indiqué Rodolfo Danielli, directeur général d'Italcementi et directeur général de Ciments Français.