L’éolien fait son entrée chez le leader mondial des matériaux de construction. L’usine de Tétouan, au nord du Maroc, est devenue officiellement mardi la première cimenterie au monde à posséder son propre parc éolien. D’une puissance totale de 10 mégawatts, le parc alimente près de 50% des besoins électriques de l’usine.
Après un an de chantier, 12 éoliennes signées Lafarge Ciments surplombent depuis mai dernier la vallée de l'oued Martil sur le site particulièrement venté de la cimenterie ultramoderne de Tétouan.
Elles ont été inaugurées mardi par le ministre marocain de l’Industrie, Salah Eddine Mezouar, en présence du comité de direction de Lafarge Maroc. Hautes de 44 mètres et d’une capacité respective de 850 Kwh, elles assurent depuis juin dernier une production de 38 millions de Kwh, soit près de 50% des besoins électriques de la cimenterie, conformément à la limite fixée par la législation marocaine en matière d’alimentation électrique d’origine privée. «Mais nous espérons que le gouvernement relèvera cette limite afin que nous puissions exploiter pleinement l’énergie éolienne», a déclaré Jean-Marie Schmitz, administrateur et directeur général de Lafarge Maroc, lors de la conférence de presse qui s’est tenue à l’issue de l’inauguration. En attendant, il est prévu par contrat que tous les éventuels excédents électriques générés par les éoliennes soient revendus à l’ONE (Office National d’Electricité).
Une volonté écologique
«Le projet s'inscrit dans le cadre de la politique de développement durable engagée par Lafarge depuis une quinzaine d’année, a souhaité rappeler Jean-Marie Schmitz. L’objectif pour l’usine de Tétouan est de réduire de 30.000 tonnes de CO2 par an les émissions de gaz à effets de serre de l’usine». Lafarge Maroc a opté pour une durée de valorisation des réductions de 21 années à compter du premier octobre. Le projet devrait être enregistré ce vendredi 23 septembre comme projet MDP (mécanisme de développement propre) au niveau de la Convention Cadre des Nations Unis sur les Changements Climatiques (UNFCCC). «Il sera l'un des tous premiers projets enregistrés au niveau mondial à ce jour et constituera par la même occasion le premier projet MDP approuvé par l'UNFCCC pour le Maroc et pour le groupe Lafarge. Enfin, il représente le 1er projet approuvé par l´AND (Autorité Nationale Chargée du Mécanisme de Développement Propre) de la France», a précisé Philippe Bosse, responsable «changement climatique» au fonds français pour l’environnement mondial.
Un intérêt économique
Le parc, réalisé avec la Compagnie du Vent, a représenté un investissement de 108 millions de dihrams soit environ 10 millions d’euros. L’entreprise compte l’amortir en 15 ans.
«Au-delà de notre engagement environnemental, l’intérêt du projet est également de gagner de l’argent et de satisfaire nos actionnaires, a commenté Jean-Marie Schmitz. L’utilisation de l’énergie éolienne nous permet en effet de réduire notre facture énergétique».
Elles ont été inaugurées mardi par le ministre marocain de l’Industrie, Salah Eddine Mezouar, en présence du comité de direction de Lafarge Maroc. Hautes de 44 mètres et d’une capacité respective de 850 Kwh, elles assurent depuis juin dernier une production de 38 millions de Kwh, soit près de 50% des besoins électriques de la cimenterie, conformément à la limite fixée par la législation marocaine en matière d’alimentation électrique d’origine privée. «Mais nous espérons que le gouvernement relèvera cette limite afin que nous puissions exploiter pleinement l’énergie éolienne», a déclaré Jean-Marie Schmitz, administrateur et directeur général de Lafarge Maroc, lors de la conférence de presse qui s’est tenue à l’issue de l’inauguration. En attendant, il est prévu par contrat que tous les éventuels excédents électriques générés par les éoliennes soient revendus à l’ONE (Office National d’Electricité).
Une volonté écologique
«Le projet s'inscrit dans le cadre de la politique de développement durable engagée par Lafarge depuis une quinzaine d’année, a souhaité rappeler Jean-Marie Schmitz. L’objectif pour l’usine de Tétouan est de réduire de 30.000 tonnes de CO2 par an les émissions de gaz à effets de serre de l’usine». Lafarge Maroc a opté pour une durée de valorisation des réductions de 21 années à compter du premier octobre. Le projet devrait être enregistré ce vendredi 23 septembre comme projet MDP (mécanisme de développement propre) au niveau de la Convention Cadre des Nations Unis sur les Changements Climatiques (UNFCCC). «Il sera l'un des tous premiers projets enregistrés au niveau mondial à ce jour et constituera par la même occasion le premier projet MDP approuvé par l'UNFCCC pour le Maroc et pour le groupe Lafarge. Enfin, il représente le 1er projet approuvé par l´AND (Autorité Nationale Chargée du Mécanisme de Développement Propre) de la France», a précisé Philippe Bosse, responsable «changement climatique» au fonds français pour l’environnement mondial.
Un intérêt économique
Le parc, réalisé avec la Compagnie du Vent, a représenté un investissement de 108 millions de dihrams soit environ 10 millions d’euros. L’entreprise compte l’amortir en 15 ans.
«Au-delà de notre engagement environnemental, l’intérêt du projet est également de gagner de l’argent et de satisfaire nos actionnaires, a commenté Jean-Marie Schmitz. L’utilisation de l’énergie éolienne nous permet en effet de réduire notre facture énergétique».
