Le marché français de l'investissement de l'immobilier d'entreprise a reculé de plus de 50% en un an selon un bilan présenté par la société immobilière CBRE. L'Ile de France est particulièrement touchée avec des investissements bien inférieurs à ceux de l'année dernière. Détail et analyse.
Les volumes échangés sur le marché français de l'investissement en immobilier d'entreprise ont chuté de 54% en un an, selon le dernier bilan de CBRE.
Au total, ce marché représente 8,4 milliards d'euros au 1er septembre 2008. La région Ile-de-France est touchée de plein fouet par cette lourde baisse. Ainsi, les volumes échangés atteignent 5,5 milliards d'euros sur les 8 derniers mois alors que, l'an passé à la même période, ils étaient de 13,7 milliards d'euros. Sur Paris et La Défense, les investissements ont été divisés par plus de 3 par rapport au 1er septembre 2007.
Cette chute est surtout due aux difficultés de financement. En effet, selon CBRE, «les banques ont imposé aux acquéreurs potentiels des restrictions dans l'octroi du crédit et un renchérissement du coût des financements». A cela s'ajoutent les difficultés économiques.
Les transactions en Ile-de-France résistent
Si le marché de l'investissement est fragile, celui des transactions essaie de résister. Au terme des 8 premiers mois de l'année, l'Ile-de-France, qui représente près des trois-quarts des transactions françaises, affiche une demande placée de 1,5 million de m2, soit un recul de 21% par rapport à la même période l'année dernière. Mais CBRE se veut rassurant, indiquant que le volume «est pour le moment cohérent avec la dégradation économique». C'est en partie grâce aux petites surfaces que le marché d'Ile-de-France se maintient. Quant au stock immédiat, il atteint 2,5 millions de m2, soit une légère hausse de + 2,5% en 8 mois. Toutefois, les secteurs de Paris et de La Défense, toujours très convoités, ont toujours très peu d'offres à proposer, notamment sur le marché du neuf.
Au total, ce marché représente 8,4 milliards d'euros au 1er septembre 2008. La région Ile-de-France est touchée de plein fouet par cette lourde baisse. Ainsi, les volumes échangés atteignent 5,5 milliards d'euros sur les 8 derniers mois alors que, l'an passé à la même période, ils étaient de 13,7 milliards d'euros. Sur Paris et La Défense, les investissements ont été divisés par plus de 3 par rapport au 1er septembre 2007.
Cette chute est surtout due aux difficultés de financement. En effet, selon CBRE, «les banques ont imposé aux acquéreurs potentiels des restrictions dans l'octroi du crédit et un renchérissement du coût des financements». A cela s'ajoutent les difficultés économiques.
Les transactions en Ile-de-France résistent
Si le marché de l'investissement est fragile, celui des transactions essaie de résister. Au terme des 8 premiers mois de l'année, l'Ile-de-France, qui représente près des trois-quarts des transactions françaises, affiche une demande placée de 1,5 million de m2, soit un recul de 21% par rapport à la même période l'année dernière. Mais CBRE se veut rassurant, indiquant que le volume «est pour le moment cohérent avec la dégradation économique». C'est en partie grâce aux petites surfaces que le marché d'Ile-de-France se maintient. Quant au stock immédiat, il atteint 2,5 millions de m2, soit une légère hausse de + 2,5% en 8 mois. Toutefois, les secteurs de Paris et de La Défense, toujours très convoités, ont toujours très peu d'offres à proposer, notamment sur le marché du neuf.