La Fédération allemande du bâtiment (HDB) revoit ses pronostics à la baisse et prévoit une perte de 50 à 60.000 emplois pour 2001.
La HDB misait jusqu’à présent sur une amélioration de la situation avec un recul de 1% en 2001, après une chute de 5% environ en 2000."Pour la première fois dans l'histoire de l'Allemagne, les effectifs de l'industrie allemande du bâtiment vont passer sous la barre du million", a déclaré le président de la fédération Ignaz Walter lors de la conférence de presse de bilan annuel de la fédération.
Une crise plus profonde à l’est qu’à l’ouest
La crise devrait rester plus profonde à l'est, où la HDB attend une chute de 10,5% du chiffre d'affaires et la disparition de 30.000 emplois qu'à l'ouest, où la fédération prévoit une baisse de 3,5% et la disparition de 20 à 30.000 postes. Les effectifs de la branche devraient ainsi baisser de 5,2% en 2001 après un recul de 5,4% l'an dernier. La HDB, l'une des deux grandes fédérations allemandes du secteur avec la ZDB, a tiré les conséquences des très mauvaises performances enregistrées au premier trimestre, où les commandes ont chuté de 22,8% par rapport aux trois premiers mois de 2000.
Crise profonde du bâtiment en Allemagne
Depuis la réunification des deux Allemagne en 1990, le bâtiment allemand se débat dans une crise profonde immobilière à coup de restructurations. Le numéro deux allemand du secteur Philipp Holzmann, qui a frôlé la faillite fin 1999, avait indiqué la semaine dernière ne pas exclure de nouvelles réductions de capacités des activités de construction si le marché allemand continuait à se détériorer. Le groupe, qui entend enfin sortir du rouge cette année, a déjà réduit ses capacités de 40% l'an dernier et compte les alléger de 10% encore cette année.
Les pronostics de la fédération allemande contrastent avec ceux du ministère français de l'Equipement et des Transports publiés la semaine dernière. Selon le ministère, l'activité de la construction en France va poursuivre pour la troisième année consécutive sa progression en 2001 et continuer à créer des emplois grâce à un taux de croissance du secteur compris entre 1,6% et 3%.
Une crise plus profonde à l’est qu’à l’ouest
La crise devrait rester plus profonde à l'est, où la HDB attend une chute de 10,5% du chiffre d'affaires et la disparition de 30.000 emplois qu'à l'ouest, où la fédération prévoit une baisse de 3,5% et la disparition de 20 à 30.000 postes. Les effectifs de la branche devraient ainsi baisser de 5,2% en 2001 après un recul de 5,4% l'an dernier. La HDB, l'une des deux grandes fédérations allemandes du secteur avec la ZDB, a tiré les conséquences des très mauvaises performances enregistrées au premier trimestre, où les commandes ont chuté de 22,8% par rapport aux trois premiers mois de 2000.
Crise profonde du bâtiment en Allemagne
Depuis la réunification des deux Allemagne en 1990, le bâtiment allemand se débat dans une crise profonde immobilière à coup de restructurations. Le numéro deux allemand du secteur Philipp Holzmann, qui a frôlé la faillite fin 1999, avait indiqué la semaine dernière ne pas exclure de nouvelles réductions de capacités des activités de construction si le marché allemand continuait à se détériorer. Le groupe, qui entend enfin sortir du rouge cette année, a déjà réduit ses capacités de 40% l'an dernier et compte les alléger de 10% encore cette année.
Les pronostics de la fédération allemande contrastent avec ceux du ministère français de l'Equipement et des Transports publiés la semaine dernière. Selon le ministère, l'activité de la construction en France va poursuivre pour la troisième année consécutive sa progression en 2001 et continuer à créer des emplois grâce à un taux de croissance du secteur compris entre 1,6% et 3%.
