Le CHU de Limoges sera le premier établissement hospitalier français à construire une chaufferie biomasse. Prévue pour être opérationnelle dès 2009, celle-ci devrait produire jusquà deux tiers des besoins énergétiques destinés au chauffage du site principal de létablissement.
Le CHU de Limoges a une capacité daccueil de plus de 2.000 lits, répartis sur 5 établissements, dont lhôpital Dupuytren. Accueillant en moyenne 1.500 patients, le Centre Hospitalier Universitaire est très gourmand en énergie. A lheure du développement durable, il était devenu nécessaire de sorienter vers de nouvelles solutions, moins polluantes.
Jusquici, le réseau de chaleur fonctionnait à 96 % avec du gaz, complété par du fuel lourd. Dici fin 2008, ce système devra être entièrement rénové pour revoir à la baisse sa rejection de fumée et de CO2. A terme, lobjectif est de réduire la part de ce réseau archaïque à 34 % des besoins en énergie de chauffage des différents établissements. Le reste sera couvert par la chaufferie biomasse.
Tout a commencé durant lété 2006 lorsque le CHU de Limoges a réalisé un bilan du système de chauffage de son établissement principal. Les normes évoluant, lhôpital a souhaité que la dimension environnementale soit intégrée en amont du choix dune nouvelle solution. La démarche écologique est entamée en 2006 avec un nouveau système de traitement des déchets à risque infectieux. En 2007, ce sont des voitures au gaz naturel de ville qui font lobjet du renouvellement du parc auto.
69 % démissions de CO2 en moins
Afin de créer sa propre énergie, le CHU de Limoges a choisi de développer son réseau de chauffage de trois kilomètres plutôt que de se raccorder sur un autre réseau dénergie renouvelable. Fin 2007 débutera la construction dune chaufferie biomasse de 9 Méga Watts qui couvrira à terme 66 % de lénergie nécessaire au chauffage du CHU. A noter que le bâtiment qui hébergera la nouvelle chaufferie sera équipé de matériel photovoltaïque et de récupération deau pluviale.
Ce projet représente une opportunité pour la filière bois dans le Limousin puisque cette chaufferie consommera chaque année 20.000 tonnes dun mélange écorce-plaquette forestière, créant ainsi une dizaine demplois dans cette filière. La société Dalkia, filiale de Veolia, est chargée de ce projet dun coût de 8 millions deuros mais qui devrait faire économiser 500.000 par an au CHU. Mais surtout, ce sont 69 % démissions de CO2 en moins qui seront rejetés.
Jusquici, le réseau de chaleur fonctionnait à 96 % avec du gaz, complété par du fuel lourd. Dici fin 2008, ce système devra être entièrement rénové pour revoir à la baisse sa rejection de fumée et de CO2. A terme, lobjectif est de réduire la part de ce réseau archaïque à 34 % des besoins en énergie de chauffage des différents établissements. Le reste sera couvert par la chaufferie biomasse.
Tout a commencé durant lété 2006 lorsque le CHU de Limoges a réalisé un bilan du système de chauffage de son établissement principal. Les normes évoluant, lhôpital a souhaité que la dimension environnementale soit intégrée en amont du choix dune nouvelle solution. La démarche écologique est entamée en 2006 avec un nouveau système de traitement des déchets à risque infectieux. En 2007, ce sont des voitures au gaz naturel de ville qui font lobjet du renouvellement du parc auto.
69 % démissions de CO2 en moins
Afin de créer sa propre énergie, le CHU de Limoges a choisi de développer son réseau de chauffage de trois kilomètres plutôt que de se raccorder sur un autre réseau dénergie renouvelable. Fin 2007 débutera la construction dune chaufferie biomasse de 9 Méga Watts qui couvrira à terme 66 % de lénergie nécessaire au chauffage du CHU. A noter que le bâtiment qui hébergera la nouvelle chaufferie sera équipé de matériel photovoltaïque et de récupération deau pluviale.
Ce projet représente une opportunité pour la filière bois dans le Limousin puisque cette chaufferie consommera chaque année 20.000 tonnes dun mélange écorce-plaquette forestière, créant ainsi une dizaine demplois dans cette filière. La société Dalkia, filiale de Veolia, est chargée de ce projet dun coût de 8 millions deuros mais qui devrait faire économiser 500.000 par an au CHU. Mais surtout, ce sont 69 % démissions de CO2 en moins qui seront rejetés.