Parmi les cinq architectes finalistes pour le mémorial du camp d'internement de Rivesaltes, le Conseil général des Pyrénées-Orientales a annoncé mercredi qu'il avait retenu Rudy Ricciotti.
«Un projet horizontal sans façade qui s'enchâsse dans un sol non planté et qui garde son caractère abrupt», afin «que l'on puisse en sortir plutôt silencieux que bavard», tel est le parti architectural de Rudy Ricciotti pour le mémorial du camp de Rivesaltes.
L'établissement, dont l'ouverture est prévue pour 2008, a «pour vocation de rendre compte de l'histoire de l'internement en France pendant la seconde guerre mondiale, de l'histoire du camp dans sa pluralité de situations et de populations de 1930 à nos jours, et de l'histoire des oeuvres d'assistance humanitaire au XXe siècle», explique le Conseil général des Pyrénées-Orientales.
«Nous tenons à ce projet comme à la prunelle de nos yeux», a indiqué Christian Bourquin, président (PS) du Conseil général. En 1998, ce dernier avait évité que le site ne soit entièrement rasé. Aujourd'hui, il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Pourtant souligne Christian Bourquin : «Nous avons encore à faire puisque si 76% des habitants du département approuvent ce travail de mémoire, 24% le désapprouvent encore». En effet, «les 420.000 habitants du département seront les ambassadeurs de tout cela, y compris de ce trou noir de l'Histoire», a-t-il ajouté.
Le conseil général a acquis 42 des 300 ha du camp militaire Joffre, sur lequel le camp d'internement a accueilli tour à tour réfugiés espagnols, juifs de tous les pays d'Europe détenus dans le sud de la France, tziganes, puis des familles harkies à partir de 1962. Sur ces 42 ha, 3.000 m2 seront dédiés au mémorial.
Denis Peschanski - Directeur de recherche au CNRS, spécialiste de l'histoire des camps en France durant la seconde guerre mondiale - dirigera le projet ainsi que le contenu scientifique du futur Mémorial.
L'établissement, dont l'ouverture est prévue pour 2008, a «pour vocation de rendre compte de l'histoire de l'internement en France pendant la seconde guerre mondiale, de l'histoire du camp dans sa pluralité de situations et de populations de 1930 à nos jours, et de l'histoire des oeuvres d'assistance humanitaire au XXe siècle», explique le Conseil général des Pyrénées-Orientales.
«Nous tenons à ce projet comme à la prunelle de nos yeux», a indiqué Christian Bourquin, président (PS) du Conseil général. En 1998, ce dernier avait évité que le site ne soit entièrement rasé. Aujourd'hui, il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Pourtant souligne Christian Bourquin : «Nous avons encore à faire puisque si 76% des habitants du département approuvent ce travail de mémoire, 24% le désapprouvent encore». En effet, «les 420.000 habitants du département seront les ambassadeurs de tout cela, y compris de ce trou noir de l'Histoire», a-t-il ajouté.
Le conseil général a acquis 42 des 300 ha du camp militaire Joffre, sur lequel le camp d'internement a accueilli tour à tour réfugiés espagnols, juifs de tous les pays d'Europe détenus dans le sud de la France, tziganes, puis des familles harkies à partir de 1962. Sur ces 42 ha, 3.000 m2 seront dédiés au mémorial.
Denis Peschanski - Directeur de recherche au CNRS, spécialiste de l'histoire des camps en France durant la seconde guerre mondiale - dirigera le projet ainsi que le contenu scientifique du futur Mémorial.