Lors de la présentation mercredi par le ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo du projet de loi «Engagement national pour le logement» (ENL), Jacques Chirac a jugé qu'il fallait «déverrouiller la construction de logements». Parallèlement, les réactions des organisations professionnelles et autres syndicats face à cet ENL vont bon train'
Ce projet «donne aux acteurs de la construction de logements les outils nécessaires pour déverrouiller la construction de logements, et notamment de logements sociaux ou intermédiaires», a déclaré le chef de l'Etat.
Selon lui, cette mesure est «nécessaire pour garantir un logement décent pour tous nos concitoyens, à un prix abordable».
Dans ce cadre, Jacques Chirac a appelé «tous les maires de France à se saisir des nouveaux instruments qui leur seront donnés par ce texte et à prendre toute leur part à l'engagement national en faveur du logement».
Et d'assurer que l'Etat donnerait l'exemple «en libérant des terrains et en accélérant les procédures de cession».
Réactions en chaîne
Mais cet «Engagement national pour le logement» ne semble satisfaire tout le monde ! Selon l'association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV), ce projet de loi n'est pas à la «hauteur des engagements». Si la CLCV estime qu'il apporte quelques motifs de satisfaction », celle-ci déplore l'instauration d'un surloyer pour les locataires HLM, lorsque leurs ressources dépassent d'au moins 20% les plafonds de loyer en vigueur.
L'association s'est dite également «déçue» de ne pas voir les sanctions renforcées pour les maires récalcitrants à remplir leurs obligations en matière de construction de logements sociaux. Et ce, alors que, selon elle, le ministère du Logement avait un temps étudié cette hypothèse, réclamée par la Fondation Abbé Pierre.
De son côté le Syndicat national des professionnels de l'aménagement et du Lotissement (SNAL) s'est également dit «très déçu et très inquiet» par ce projet de loi. Et de regretter que ce texte «ne s'attaque pas au problème clé du logement en France : la crise du foncier». «Ces mesures sont décourageantes et vont contribuer à maintenir une pénurie foncière en France où le manque de logements reste une préoccupation constante», déclare ainsi Dominique de Lavenère, président du SNAL.
Même déception pour l'Association Droit au logement ! «Au prétexte de simplifier le système existant , les règlements départementaux des attributions sont supprimés, ouvrant ainsi la vois au clientélisme et à l'arbitraire dans l'attribution de logements sociaux», souligne l'association.
Selon lui, cette mesure est «nécessaire pour garantir un logement décent pour tous nos concitoyens, à un prix abordable».
Dans ce cadre, Jacques Chirac a appelé «tous les maires de France à se saisir des nouveaux instruments qui leur seront donnés par ce texte et à prendre toute leur part à l'engagement national en faveur du logement».
Et d'assurer que l'Etat donnerait l'exemple «en libérant des terrains et en accélérant les procédures de cession».
Réactions en chaîne
Mais cet «Engagement national pour le logement» ne semble satisfaire tout le monde ! Selon l'association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV), ce projet de loi n'est pas à la «hauteur des engagements». Si la CLCV estime qu'il apporte quelques motifs de satisfaction », celle-ci déplore l'instauration d'un surloyer pour les locataires HLM, lorsque leurs ressources dépassent d'au moins 20% les plafonds de loyer en vigueur.
L'association s'est dite également «déçue» de ne pas voir les sanctions renforcées pour les maires récalcitrants à remplir leurs obligations en matière de construction de logements sociaux. Et ce, alors que, selon elle, le ministère du Logement avait un temps étudié cette hypothèse, réclamée par la Fondation Abbé Pierre.
De son côté le Syndicat national des professionnels de l'aménagement et du Lotissement (SNAL) s'est également dit «très déçu et très inquiet» par ce projet de loi. Et de regretter que ce texte «ne s'attaque pas au problème clé du logement en France : la crise du foncier». «Ces mesures sont décourageantes et vont contribuer à maintenir une pénurie foncière en France où le manque de logements reste une préoccupation constante», déclare ainsi Dominique de Lavenère, président du SNAL.
Même déception pour l'Association Droit au logement ! «Au prétexte de simplifier le système existant , les règlements départementaux des attributions sont supprimés, ouvrant ainsi la vois au clientélisme et à l'arbitraire dans l'attribution de logements sociaux», souligne l'association.