Le président français Jacques Chirac et le ministre de l'Economie Laurent Fabius sont intervenus personnellement auprès de la Commission européenne pour plaider en faveur de la fusion des deux groupes français Schneider Electric et Legrand.
Selon le quotidien Le Monde (édition datée du 5 octobre), depuis l'avis négatif des services techniques, annoncé le jeudi 27 septembre par Schneider Electric, "la classe politique française tente de voler au secours des deux champions nationaux".
"En l'espace de deux jours", M. Fabius a téléphoné à M. Monti et M. Chirac "a téléphoné au président de la Commission (européenne) Romano Prodi", écrit le quotidien.
Revêtant son costume de "VRP de luxe", le président français a expliqué, "en substance", à M. Prodi qu'"un refus de la Commission aurait des conséquences sociales en France et industrielles en Europe", affirme Le Monde.
Par ailleurs, "l'Elysée craint une OPA hostile" menée sur Legrand par un groupe étranger comme l'allemand Siemens ou l'américain General Electric, poursuit le quotidien.
"En l'espace de deux jours", M. Fabius a téléphoné à M. Monti et M. Chirac "a téléphoné au président de la Commission (européenne) Romano Prodi", écrit le quotidien.
Revêtant son costume de "VRP de luxe", le président français a expliqué, "en substance", à M. Prodi qu'"un refus de la Commission aurait des conséquences sociales en France et industrielles en Europe", affirme Le Monde.
Par ailleurs, "l'Elysée craint une OPA hostile" menée sur Legrand par un groupe étranger comme l'allemand Siemens ou l'américain General Electric, poursuit le quotidien.