L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a estimé jeudi que la Chine pourrait devenir le premier émetteur de gaz à effet de serre (GES) au monde en dépassant les Etats-Unis avant 2009.
Noé Van Hulst, directeur des analyses politiques de long terme de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), a estimé jeudi que la Chine deviendra le premier émetteur de gaz à effet de serre (GES) au monde en 2009, mais «si le rythme de développement de ses centrales électriques à base de charbon est plus rapide que prévu», cela pourrait se passer avant, a-t-il dit.
«Cela dépend aussi du nombre de nouveaux véhicules en Chine», alors qu'«une nouvelle voiture est vendue toute les 4 à 6 secondes en Chine», a-t-il souligné. Claude Mandil, directeur de l'AIE, a précisé que «par tête, la Chine est encore très loin d'émettre autant que les Etats-Unis et même que les autres pays de l'OCDE», mais que le problème est que les émissions de GES chinoises «progressent plus rapidement que prévu et que des mesures devraient être prises».
Pour rappel, la Chine, comme pays émergent, n'a pas d'obligation de réduction des émissions polluantes, a déjà détrôné le Japon à la place de 2e consommateur mondial de pétrole, derrière les Etats-Unis.
«Cela dépend aussi du nombre de nouveaux véhicules en Chine», alors qu'«une nouvelle voiture est vendue toute les 4 à 6 secondes en Chine», a-t-il souligné. Claude Mandil, directeur de l'AIE, a précisé que «par tête, la Chine est encore très loin d'émettre autant que les Etats-Unis et même que les autres pays de l'OCDE», mais que le problème est que les émissions de GES chinoises «progressent plus rapidement que prévu et que des mesures devraient être prises».
Pour rappel, la Chine, comme pays émergent, n'a pas d'obligation de réduction des émissions polluantes, a déjà détrôné le Japon à la place de 2e consommateur mondial de pétrole, derrière les Etats-Unis.
