Le Premier ministre chinois a ordonné l'arrêt de la construction d'une série de barrages controversés sur un fleuve du sud-ouest de la Chine, a-t-on appris vendredi auprès d'un responsable local.
"La directive en huit caractères de Wen Jiabao disait ceci: après des études scientifiques, il faut prendre une décision avec prudence", a déclaré à l'AFP Yang Zhonghua, directeur de bureau des ouvrages hydrauliques de la rivière Nu, dans la province du Yunnan (sud-ouest).
A Pékin, un responsable de la Commission à la réforme et au développement a confirmé à l'AFP la directive du Premier ministre, sans en expliquer la motivation.
"Rien n'est pour l'instant décidé. Comme le projet concerne aussi des pays étrangers, il faut étudier comment il va affecter leurs intérêts et quel impact il aura sur l'environnement", a ajouté ce responsable, sous couvert d'anonymat.
Situé en partie dans une région habitée par la minorité Lisu, le projet hydraulique controversé comprend 13 barrages.
Des défenseurs de l'environnement en Chine, y compris au sein du gouvernement, l'ont dénoncé en soulignant que la vallée de la Nu est un milieu naturel intact, une rareté dans le pays le plus peuplé du monde où la plupart des cours d'eau sont très pollués.
La Nu, qui prend sa source sur le plateau tibétain, se jette dans la mer d'Andaman et prend le nom de Salween en Birmanie.
"Nous espérons vraiment pouvoir conserver une telle rivière dans son état naturel", a déclaré He Daming, directeur du Centre international sur les cours d'eau d'Asie à l'Unversité du Yunnan, cité par l'agence Chine nouvelle.
"La construction d'un premier barrage sur le site de Liuku aurait déjà dû démarrer. Mais l'Agence nationale pour la protection de l'environnement a envoyé des experts, et jusqu'à aujourd'hui, nous n'avons pas obtenu l'autorisation de débuter les travaux", a expliqué de son côté M. Yang, un partisan déclaré du projet.
"Ici, les conditions naturelles sont très mauvaises. Il est très difficile de trouver un espace plat plus grand qu'un terrain de football. La seule ressource, c'est la rivière Nu", selon lui.
A Pékin, un responsable de la Commission à la réforme et au développement a confirmé à l'AFP la directive du Premier ministre, sans en expliquer la motivation.
"Rien n'est pour l'instant décidé. Comme le projet concerne aussi des pays étrangers, il faut étudier comment il va affecter leurs intérêts et quel impact il aura sur l'environnement", a ajouté ce responsable, sous couvert d'anonymat.
Situé en partie dans une région habitée par la minorité Lisu, le projet hydraulique controversé comprend 13 barrages.
Des défenseurs de l'environnement en Chine, y compris au sein du gouvernement, l'ont dénoncé en soulignant que la vallée de la Nu est un milieu naturel intact, une rareté dans le pays le plus peuplé du monde où la plupart des cours d'eau sont très pollués.
La Nu, qui prend sa source sur le plateau tibétain, se jette dans la mer d'Andaman et prend le nom de Salween en Birmanie.
"Nous espérons vraiment pouvoir conserver une telle rivière dans son état naturel", a déclaré He Daming, directeur du Centre international sur les cours d'eau d'Asie à l'Unversité du Yunnan, cité par l'agence Chine nouvelle.
"La construction d'un premier barrage sur le site de Liuku aurait déjà dû démarrer. Mais l'Agence nationale pour la protection de l'environnement a envoyé des experts, et jusqu'à aujourd'hui, nous n'avons pas obtenu l'autorisation de débuter les travaux", a expliqué de son côté M. Yang, un partisan déclaré du projet.
"Ici, les conditions naturelles sont très mauvaises. Il est très difficile de trouver un espace plat plus grand qu'un terrain de football. La seule ressource, c'est la rivière Nu", selon lui.