Drôle de ville qui vient de pousser en Afrique puisqu'à Nova Cidade de Kilamba, aucun appartement ou presque n'est habité. En cause : des appartements trop chers pour la population locale. Derrière ce projet ubuesque : un accord pétrolier entre l'Angola et une compagnie chinoise. Seulement voilà : il semblerait que le pacte ait tourné à l'avantage d'une des deux parties. Explications.
Des immeubles à perte de vue, des commerces, des écoles… dans des couleurs chatoyantes. Tous biens alignés, bien rangés. Le tableau est parfait ! On se croirait presque dans le célèbre jeu vidéo : Sim City.
Reste un problème et pas des moindres : cette ville flambant neuve, située en Angola, n'a pour l'instant que très peu d'habitants puisque sur les 2.800 appartements, seuls 220 ont trouvé acquéreurs alors que la ville a la capacité d'accueillir 500.000 personnes. Comment expliquer une telle désaffection ? Dans une interview réalisée par la chaîne de Télé anglaise, la BBC, Elias Isaac, membre de l'Open Society Initiative of Southern Africa, explique que la classe moyenne n'existe pas dans le pays et que personne n'est du coup intéressé par ce type de logement.
Un projet tenu par la Chine
Mais alors pourquoi s'être lancé dans un tel chantier ? Derrière celui-ci, se cache principalement un accord entre une entreprise d'État chinoise et l'Angola. Ainsi, les deux parties ont conclu un marché sur la base de la construction d'une ville en échange de concessions pétrolières. Résultat : ce procédé qui devait être gagnant-gagnant n'aura profiter qu'à une seule des deux parties.
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Nova Cidade de Kilamba
Des immeubles vides
Cette ville flambant neuve, située en Angola, n'a pour l'instant que très peu d'habitants puisque sur les 2.800 appartements, seuls 220 ont trouvé acquéreurs alors que la ville a la capacité d'accueillir 500.000 personnes.
Des couleurs chatoyantes
Stade
La ville dispose d'immeubles à pertes de vue, des commerces, des écoles.
Zoom sur les immeubles
Intérieur
Vue du ciel
La ville qui au départ était destinée aux classes moyennes n'a pas trouvé écho. Cette catégorie étant peu représentée en Angola.
