LObservatoire de la Caisse nationale des administrateurs de biens (Cnab) note une augmentation de 5,7% en 2006 des charges de copropriété. Depuis 2002, elles nont cessé dêtre chaque année revues à la hausse, avec une progression de 4,8% par an en moyenne. Mais ces chiffres ne doivent pas masquer de fortes disparités entre les villes.
Les Français copropriétaires on payé en 2006 en moyenne 21,10 /m2 pour lensemble de leurs charges (hors travaux exceptionnels), selon lObservatoire de la Cnab.
Un niveau des charges qui varie «très fortement» entre les villes. Des disparités sexpliquant notamment par «des spécificités climatiques (niveau des dépenses de chauffage) ou des formes architecturales (hauteur des immeubles et dépenses dascenseur), que des pratiques de lamélioration et de lentretien par exemple)», explique Michel Mouillart, professeur déconomie à Paris X, auteur de létude. LIle de France détient ainsi la palme des régions où les charges de copropriété sont les plus importantes. Les niveaux de charges en eau froide, frais de personnel et sociétés extérieures, y sont près de deux fois plus élevés quailleurs. A Paris, le copropriétaire a payé ainsi 23,7/m2 et dans les Hauts de Seine, 27,8/m2 ! Bien loin de ce quil aurait payé sil avait été propriétaire à Rodez, où les charges sélèvent là à 7,4/m2.
Cinq postes représentent à eux seuls près de 84% de la hausse
Quant à la hausse des charges, elle sexplique par lévolution importante de certains postes, en raison de leur poids important - tels leau froide, chauffage/ECS (fluides) et les frais de personnels ou de leur forte variation chauffage ECS (entretien), sociétés extérieures et travaux dentretien. Cinq composantes représentent ainsi à elles seules «plus de 4/5e de la montée des charges (83,3%)» entre 2002 et 2006 : le chauffage, les assurances, les sociétés extérieures, les honoraires du syndic et les travaux dentretien. En cause notamment, le coût de lénergie qui na eu de cesse daugmenter pour le chauffage, même si le prix de lélectricité est resté stable : «comme les copropriétés utilisent à titre principal du fioul domestique, du gaz et du chauffage urbain, le poste de charges chauffage( ) ne peut que connaître des évolutions rapides».
Pour les honoraires du syndic, partant du constat dune nouvelle hausse de 3,2% en 2006, soit +4,2% en moyenne/an depuis 2002, Michel Mouillart précise que «le mouvement de remise à niveau des honoraires ( ) paraît à cet égard souhaitable, pour la profession».
Augmentation des dépenses dentretien
Enfin, lalourdissement des contrôles imposés par les nouvelles réglementations (amiante, saturnisme, ascenseurs ) mais aussi les exigences des copropriétaires pour plus de sécurité (digicode, interphone, fermeture des espaces extérieurs) comme la montée de lusage de la domotique, expliquent selon lObservatoire de la Cnab, laugmentation des dépenses dentretien. Les impôts locaux, les fournitures pour lentretien, la consommation électrique et les espaces verts participent peu quant à eux à lévolution du montant des charges.
Un niveau des charges qui varie «très fortement» entre les villes. Des disparités sexpliquant notamment par «des spécificités climatiques (niveau des dépenses de chauffage) ou des formes architecturales (hauteur des immeubles et dépenses dascenseur), que des pratiques de lamélioration et de lentretien par exemple)», explique Michel Mouillart, professeur déconomie à Paris X, auteur de létude. LIle de France détient ainsi la palme des régions où les charges de copropriété sont les plus importantes. Les niveaux de charges en eau froide, frais de personnel et sociétés extérieures, y sont près de deux fois plus élevés quailleurs. A Paris, le copropriétaire a payé ainsi 23,7/m2 et dans les Hauts de Seine, 27,8/m2 ! Bien loin de ce quil aurait payé sil avait été propriétaire à Rodez, où les charges sélèvent là à 7,4/m2.
Cinq postes représentent à eux seuls près de 84% de la hausse
Quant à la hausse des charges, elle sexplique par lévolution importante de certains postes, en raison de leur poids important - tels leau froide, chauffage/ECS (fluides) et les frais de personnels ou de leur forte variation chauffage ECS (entretien), sociétés extérieures et travaux dentretien. Cinq composantes représentent ainsi à elles seules «plus de 4/5e de la montée des charges (83,3%)» entre 2002 et 2006 : le chauffage, les assurances, les sociétés extérieures, les honoraires du syndic et les travaux dentretien. En cause notamment, le coût de lénergie qui na eu de cesse daugmenter pour le chauffage, même si le prix de lélectricité est resté stable : «comme les copropriétés utilisent à titre principal du fioul domestique, du gaz et du chauffage urbain, le poste de charges chauffage( ) ne peut que connaître des évolutions rapides».
Pour les honoraires du syndic, partant du constat dune nouvelle hausse de 3,2% en 2006, soit +4,2% en moyenne/an depuis 2002, Michel Mouillart précise que «le mouvement de remise à niveau des honoraires ( ) paraît à cet égard souhaitable, pour la profession».
Augmentation des dépenses dentretien
Enfin, lalourdissement des contrôles imposés par les nouvelles réglementations (amiante, saturnisme, ascenseurs ) mais aussi les exigences des copropriétaires pour plus de sécurité (digicode, interphone, fermeture des espaces extérieurs) comme la montée de lusage de la domotique, expliquent selon lObservatoire de la Cnab, laugmentation des dépenses dentretien. Les impôts locaux, les fournitures pour lentretien, la consommation électrique et les espaces verts participent peu quant à eux à lévolution du montant des charges.