Le baromètre Peinture et Finition publié mercredi par lOPPBTP (Organisme professionnel de prévention du Bâtiment et des travaux publics) révèle que si les chantiers de peinture et de finition sont bien préparés, ils affichent en revanche de mauvaises conditions de travail.
LOPPBTP pointe du doigt les conditions de travail sur les chantiers de peinture et de finition ! Dans son baromètre Peinture et Finition publié mercredi, lorganisme révèle ainsi que, sur les 1.000 chantiers étudiés, les salariés ne disposent, dans 56,2 % des cas, ni de locaux vestiaire ni de réfectoire.
Côté sécurité, plus dune entreprise sur deux ne délivrent aucune formation à la prévention des risques. Et si, dans 73,5% des cas, les équipements de protection (vêtement de travail, chaussures de sécurité, gants de manutention, lunettes, protections auditives et respiratoires) sont mis à disposition, leur port nest effectif que dans 37,8% des cas. Et ce, alors que près de 6 opérateurs sur 10 sont formés à leur utilisation !
Toujours selon cette enquête, «sur 56% des chantiers de peinture et de finition où la présence de plomb ou damiante est possible, aucun diagnostic nest réalisé en vue de mettre en place les protections nécessaire».
Des chantiers bien organisés
A linverse le baromètre révèle que 71% des chantiers de peinture et de finition sont «bien préparés» et que «les équipements techniques sont bien présents». Aires de stationnement pour les véhicules de lentreprise ou les livreurs et aire de stockage de matériel sont ainsi prévues et utilisées sur 73 % des chantiers étudiés.
Un bémol toutefois : «Les produits chimiques utilisés ne donnent pas lieu à une gestion rigoureuse notamment en ce qui concerne leur identification et leurs lieux de stockage qui sont aménagés sans tenir compte de léventuelle incompatibilité des produits entre eux», déclare lOPPBTP. Seulement 14,8 % des entreprises ont ainsi effectué un recensement complet et essayé de trouver des produits de substitution.
* Enquête réalisée fin 2005 et début 2006 sur 1 096 chantiers en travaux de peinture. Soit en finition de travaux neufs : 278 chantiers, en réhabilitation : 347 chantiers, en ravalement de façades : 115 chantiers, en réhabilitation : 356 chantiers. Les opérations pavillonnaires nétaient pas concernées par cette enquête. Dans 88, 4% des entreprises étaient titulaires du lot et 11,6% sous traitantes.
Côté sécurité, plus dune entreprise sur deux ne délivrent aucune formation à la prévention des risques. Et si, dans 73,5% des cas, les équipements de protection (vêtement de travail, chaussures de sécurité, gants de manutention, lunettes, protections auditives et respiratoires) sont mis à disposition, leur port nest effectif que dans 37,8% des cas. Et ce, alors que près de 6 opérateurs sur 10 sont formés à leur utilisation !
Toujours selon cette enquête, «sur 56% des chantiers de peinture et de finition où la présence de plomb ou damiante est possible, aucun diagnostic nest réalisé en vue de mettre en place les protections nécessaire».
Des chantiers bien organisés
A linverse le baromètre révèle que 71% des chantiers de peinture et de finition sont «bien préparés» et que «les équipements techniques sont bien présents». Aires de stationnement pour les véhicules de lentreprise ou les livreurs et aire de stockage de matériel sont ainsi prévues et utilisées sur 73 % des chantiers étudiés.
Un bémol toutefois : «Les produits chimiques utilisés ne donnent pas lieu à une gestion rigoureuse notamment en ce qui concerne leur identification et leurs lieux de stockage qui sont aménagés sans tenir compte de léventuelle incompatibilité des produits entre eux», déclare lOPPBTP. Seulement 14,8 % des entreprises ont ainsi effectué un recensement complet et essayé de trouver des produits de substitution.
* Enquête réalisée fin 2005 et début 2006 sur 1 096 chantiers en travaux de peinture. Soit en finition de travaux neufs : 278 chantiers, en réhabilitation : 347 chantiers, en ravalement de façades : 115 chantiers, en réhabilitation : 356 chantiers. Les opérations pavillonnaires nétaient pas concernées par cette enquête. Dans 88, 4% des entreprises étaient titulaires du lot et 11,6% sous traitantes.