Selon le ministre italien des Infrastructures, Antonio di Pietro, plusieurs chantiers d'autoroutes et de lignes ferroviaires en Italie risquent d'être prochainement bloqués. La raison ? Le manque d'argent.
Ligne ferroviaire à grande vitesse qui doit relier Turin à Naples en 2009, autoroute entre Salerne et Reggio de Calabre (sud)? plusieurs grands chantiers sont en cours en Italie. Mais la forte détérioration des comptes publics en menace l'aboutissement. «Il n'y a plus d'argent et le risque majeur est que de nombreux chantiers d'infrastructures soient stoppés», a déclaré le ministre des Infrastructures, Antonio di Pietro, à l'issue d'une rencontre avec le sous-secrétaire à la présidence du Conseil, Enrico Letta, sur la situation de ces grands travaux. . Et d'ajouter : «Un nombre énorme de chantiers ont été lancés auxquels nous devons faire face économiquement mais nous ne savons pas où trouver les ressources».
C'est le ministre de l'Economie, Tommaso Padoa-Schioppa, qui a sonné l'alarme le premier dimanche dernier après un entretien sur les comptes publics avec le chef du gouvernement Romano Prodi. «Les instruments de contrôle du déficit en 2006 créent de graves tensions et mettent à risques de grands chantiers importants dans les chemins de fer et les autoroutes», a-t-il indiqué. Lors de cette réunion Romano Prodi a lui aussi déclaré que les comptes publics italiens étaient dans une situation «préoccupante».
Et si le chef du gouvernement italien a rencontré le président de la Commission européenne José Manuel Barroso lundi à Bruxelles, il a affirmé ne pas avoir évoqué le thème des finances publiques avec lui. Selon Romano Prodi, aucune décision n'a été prise sur un éventuel collectif budgétaire pour 2006 afin d'enrayer le dérapage des dépenses'
Le déficit public en Italie a atteint 4,1% en 2005 et la dette 106,4% du PIB mais le gouvernement craint une envolée du déficit au-delà de 4,5% en 2006 si aucune action n'est menée rapidement. L'Italie s'est engagée envers la Commission européenne à ramener son déficit public sous les 3% en 2007.
C'est le ministre de l'Economie, Tommaso Padoa-Schioppa, qui a sonné l'alarme le premier dimanche dernier après un entretien sur les comptes publics avec le chef du gouvernement Romano Prodi. «Les instruments de contrôle du déficit en 2006 créent de graves tensions et mettent à risques de grands chantiers importants dans les chemins de fer et les autoroutes», a-t-il indiqué. Lors de cette réunion Romano Prodi a lui aussi déclaré que les comptes publics italiens étaient dans une situation «préoccupante».
Et si le chef du gouvernement italien a rencontré le président de la Commission européenne José Manuel Barroso lundi à Bruxelles, il a affirmé ne pas avoir évoqué le thème des finances publiques avec lui. Selon Romano Prodi, aucune décision n'a été prise sur un éventuel collectif budgétaire pour 2006 afin d'enrayer le dérapage des dépenses'
Le déficit public en Italie a atteint 4,1% en 2005 et la dette 106,4% du PIB mais le gouvernement craint une envolée du déficit au-delà de 4,5% en 2006 si aucune action n'est menée rapidement. L'Italie s'est engagée envers la Commission européenne à ramener son déficit public sous les 3% en 2007.