Quelque 5.000 logements privés anciens seront réhabilités en sept ans (2001-2008) dans trois communes voisines de Lille pour un montant total de 135 millions d'euros.
Ce grand chantier de réhabilitation est un projet pilote et inédit à cette échelle, lancé dans le cadre du Grand projet de ville (GPV) de la métropole lilloise en mai 2001, le premier et le plus important des 50 GPV signés en France.
Il a été lancé dans dix quartiers ouvriers de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos classés en Zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager.
"Cette opération veut rompre la spirale de dépréciation de l'habitat privé dans des quartiers défavorisés et reconstruire une offre de logement digne, qui soit rentable et pour les propriétaires occupants et pour les bailleurs ou futurs investisseurs", a expliqué à l'AFP Jean Badaroux, directeur de la société d'économie mixte (SEM) Ville renouvelée, qui pilote l'opération.
Le montant des travaux a été évalué à en moyenne 12.000 euros par logement pour les propriétaires occupants et de 60 à 80.000 euros pour les bailleurs ou nouveaux acquéreurs.
Pour lancer les chantiers, des aides sont proposées aux propriétaires sous forme de subventions publiques qui atteignent en moyenne 47% du montant des dépenses engagées. En outre, une "caisse d'avance" a été mise en place par la Caisse des dépôts et consignations et la Caisse d'épargne pour avancer - à taux zéro - jusqu'à 90% de la trésorerie nécessaire aux particuliers.
Il a été lancé dans dix quartiers ouvriers de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos classés en Zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager.
"Cette opération veut rompre la spirale de dépréciation de l'habitat privé dans des quartiers défavorisés et reconstruire une offre de logement digne, qui soit rentable et pour les propriétaires occupants et pour les bailleurs ou futurs investisseurs", a expliqué à l'AFP Jean Badaroux, directeur de la société d'économie mixte (SEM) Ville renouvelée, qui pilote l'opération.
Le montant des travaux a été évalué à en moyenne 12.000 euros par logement pour les propriétaires occupants et de 60 à 80.000 euros pour les bailleurs ou nouveaux acquéreurs.
Pour lancer les chantiers, des aides sont proposées aux propriétaires sous forme de subventions publiques qui atteignent en moyenne 47% du montant des dépenses engagées. En outre, une "caisse d'avance" a été mise en place par la Caisse des dépôts et consignations et la Caisse d'épargne pour avancer - à taux zéro - jusqu'à 90% de la trésorerie nécessaire aux particuliers.