EQUIPEMENT. Trois semaines seulement après que la Métropole du grand Paris ait désigné Bouygues bâtiment Île-de-France concessionnaire du Centre aquatique olympique, au sein de la Zac Plaine Saulnier, à Saint-Denis (93), le chantier a été lancé, début juin.
La Zac Plaine Saulnier, à Saint-Denis, 12 hectares stratégiquement situés entre le Stade de France et le village olympique, doit accueillir des bureaux (58% du total de la surface), 500 logements (17%), des activités, et un pôle sportif constitué notamment du Centre aquatique olympique. La Métropole du Grand Paris, maîtres d'ouvrage, a désigné, le 15 mai, Bouygues bâtiment Île-de-France comme concessionnaire chargé de la construction, la maintenance et l'exploitation du CAO et du franchissement piéton et cycliste attenant de l'autoroute A1. Trois semaines plus tard, début juin, le chantier démarrait.
Conçu par une équipe constituée de 2/3/4/ Architecture, urbanisme, paysage et Venhoeven CS, l'équipement est constitué de deux bassins de dimension variable et 6.000 places assises. Il s'appuie sur "des principes d'écoconstruction" et de "sobriété environnementale" conforme aux recommandations de la Métropole, fait-elle savoir. Après les Jeux, le CAO deviendra "un lieu d'apprentissage et de pratique du sport" et "répondra à la fois aux besoins du grand public et à l'organisation des compétitions nationales et internationales".
Un quartier à désenclaver
Si le CAO est attendu pour le Jeux de 2024, le reste de la Zac sera livré progressivement d'ici 2032. La MGP, assistée de l'agence Leclercq associés, de Plaine commune développement, d'Une fabrique de la ville, et de Respublica, entend faire de cet ancien secteur industriel un quartier "conciliant attractivité métropolitaine et ancrage dans le local", en agissant sur plusieurs thématiques : un quartier "mixte et animé", un quartier "agréable à vivre" malgré les contraintes ferroviaire et routières, avec la création d'un parc en cœur d'îlot notamment, et enfin, la création de nombreuses liaisons piétonnes, en plus du franchissement de l'A1 vers le Stade de France, pour le désenclaver et mieux l'articuler avec la Plaine et le centre historique de Saint-Denis.