Vingt-quatre millions d'euros ont été nécessaires pour mener à bien cette rénovation. Des matériaux issus de la tour existante ont été réemployés dans ce chantier, notamment "des plaquages de bois précieux". Le squelette de la construction a été conservé, les cloisons et murs non-porteurs ont été curés. Le bâtiment a été isolé de l'intérieur, les châssis ont été changés pour offrir un meilleur confort thermique. La façade a été nettoyée et rénovée, permettant de révéler la couleur naturelle des granulats.
Un système de ventilation naturelle a été installé. "L'un des défis de ce projet était de conserver du bois apparent dans cet immeuble de grande hauteur. Nous avons dû mettre en œuvre un système de sprinklage pour répondre aux exigences des sapeurs-pompiers", ajoute l'architecte.
L'agence d'architecture a également pensé à permettre la réversibilité de l'édifice, "pour que toute ou une partie de la tour puisse être transformée et abritée du coliving, une résidence étudiante ou des petits appartements", détaille Maud Caubet. "La trame de poteaux dalles du bâtiment, répétitive, et la position des circulations verticales permettent une totale réversibilité des usages."
à lire aussi
- Végétalisation, bois, réemploi... Les coulisses du nouveau site de Google à Paris
- Près de Lyon, l'école d'ingénieurs Builders se construit un nouveau campus
- Engie s'installe dans un méga campus en structure mixte bois-béton
- Biennale de Venise : l'architecture française s'engage face aux enjeux climatiques
