La « transnavarraise », projet de voie rapide entre l’Espagne et la France, a été abandonnée pour une simple route aménagée. La modification a été effectuée dans le but de tenir compte de l’opposition à une « deux fois deux » voies, a indiqué mardi Jean-Jacques Lasserre (UDF), président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques.

Une consultation avec les maires concernés par ce projet devrait avoir lieu très prochainement, a annoncé Jean-Jacques Lasserre lors d’une conférence de presse. L’axe devrait relier Pampelune dans le nord de l’Espagne à Salies-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques).

Le nouvel accord liant le conseil général des Pyrénées-Atlantiques et le gouvernement autonome de Navarre mise dorénavant sur une liaison « deux fois une voie, avec créneaux de dépassements et déviations des villages ».
Le précédent projet tablait sur la construction d’une voie rapide deux fois deux voies et éventuellement la mise en place d’un péage pour les poids-lourds internationaux afin de favoriser le transport régional. Cependant la crainte des riverains était qu’une partie du flot de camions passant actuellement par l’autoroute de la côte Basque emprunte cette nouvelle déviation et transforme ce coin du pays Basque intérieur en « couloirs à camions ».
Pour expliquer son repositionnement, le président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques a souligné qu’il préférait « rassembler plutôt que de créer des fractures » et « mettre en avant le principe d’un tracé (entre Navarre et Pyrénées-Altantiques) plutôt que la dimension » de la route.
La phase de concertation des maires devrait se terminer d’ici à fin 2006 et déboucher sur un « avant projet sommaire susceptible d’attirer un financement européen ».
Ainsi, le projet devrait emprunter en partie l’axe départemental déjà existant entre Saint-Jean-Pied-de-Port et Salies-de-Béarn.

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