Les membres du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) se sont retrouvés lundi à Valence (Espagne) pour valider leur quatrième rapport sur le changement climatique. Leurs conclusions sont attendues le 17 novembre.

Pour le Giec, l’objet de cette rencontre est d’approuver la synthèse des trois chapitres rendus publics depuis janvier - évaluation scientifique du phénomène du réchauffement, conséquences et solutions possibles - et d'en publier un «résumé à l'intention des décideurs».

Il serait «criminel et irresponsable» de ne rien faire contre le réchauffement climatique, a lancé lundi Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention climat de l'Onu, à l'ouverture des travaux du Giec. Le changement climatique est en cours et il va «frapper le plus durement les pays les plus pauvres et les plus vulnérables», a-t-il averti.

Le rapport de synthèse du groupe, qui sera présenté samedi prochain en présence du Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, devra résumer les quelque 2.500 pages des trois chapitres publiés en un document de 25 pages.

Dans ses travaux, le Giec a notamment prévu une augmentation de la température mondiale de +1,1 à 6,4°C par rapport à 1980-1999 d'ici 2100, avec une valeur moyenne plus sûrement comprise entre +1,8 et +4°C.
Toujours selon le groupe d’experts, l'activité humaine émettrice de gaz à effet de serre est clairement responsable des augmentations de température déjà constatées.

L'objectif de ce quatrième rapport est d'éclairer les décisions de la communauté internationale dans sa lutte contre le dérèglement du climat. Ainsi, il jouera un rôle important lors de la conférence des Nations unies en décembre à Bali qui devra décider des suites à donner au Protocole de Kyoto, dont la première phase expire en 2012.

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