Afin déviter «tout malentendu», le ministre de l'Emploi et du Logement, Jean-Louis Borloo, a renoncé mercredi à modifier «le minimum de surface de 9m2 définissant un logement décent», selon un communiqué du ministère.
«Compte tenu des demandes d'un certain nombre de parlementaires et en l'absence de toutes prises de position réitérées de la part des différents organismes à la demande desquels était prévu le dispositif, le gouvernement ne modifiera pas le minimum de surface de 9m2 définissant un logement décent», a-t-il indiqué dans un communiqué.
«A la veille de la présentation prévue devant le parlement des dispositions liées au logement »», le ministre «tient à éviter tout malentendu», précise le communiqué. «La concertation doit maintenant être réouverte pour que les étudiants et les apprentis puissent, dans les grandes villes, trouver des logements aidés», a-t-il ajouté.
Le gouvernement avait annoncé fin mai qu'il allait autoriser la location de chambres de moins de neuf mètres carrés pour les étudiants et les personnes défavorisées, disposition insérée dans le texte de loi sur les services à la personne et qui avait suscité des protestations de la part de diverses associations. La disposition devait permettre de louer les chambres entre 7m2 et 9m2, avec un bail écrit donnant droit à des allocations logement, en passant par l'intermédiaire d'un CROUS (Conseil régional des oeuvres universitaires, ndlr) ou par l'intermédiaire des associations.
«A la veille de la présentation prévue devant le parlement des dispositions liées au logement »», le ministre «tient à éviter tout malentendu», précise le communiqué. «La concertation doit maintenant être réouverte pour que les étudiants et les apprentis puissent, dans les grandes villes, trouver des logements aidés», a-t-il ajouté.
Le gouvernement avait annoncé fin mai qu'il allait autoriser la location de chambres de moins de neuf mètres carrés pour les étudiants et les personnes défavorisées, disposition insérée dans le texte de loi sur les services à la personne et qui avait suscité des protestations de la part de diverses associations. La disposition devait permettre de louer les chambres entre 7m2 et 9m2, avec un bail écrit donnant droit à des allocations logement, en passant par l'intermédiaire d'un CROUS (Conseil régional des oeuvres universitaires, ndlr) ou par l'intermédiaire des associations.