Dans un communiqué, la centrale syndicale réclame "une véritable retraite anticipée à 55 ans" pour les métiers pénibles. Cette revendication sera au centre d'une action nationale les 25 et 26 septembre.
"Il y a fort à craindre qu'avec l'extension des contingents d'heures supplémentaires et les différentes souplesses envisagées dans le projet de loi Fillon, les conditions de travail continuent de se dégrader. Cela ne pourra que conforter l'aspiration à partir plus tôt en retraite", estiment les fédérations CGT de la métallurgie, des transports et de la construction dans un communiqué commun, ajoutant que le "financement doit être assuré par le patronat".
Selon les fédérations, "les salariés exerçant un métier pénible ont de bonnes raisons de revendiquer une retraite anticipée à 55 ans. Confrontés à un environnement hostile, aux intempéries, aux aléas climatiques, au bruit, à l'utilisation de produits toxiques et dangereux à la flexibilité (...), ils sont nombreux à être usés prématurément".
"Les ouvriers vivent sept ans de moins que les cadres, les accidents mortels sont monnaie courante (191 pour la construction en 2000")", souligne la CGT.
Selon les fédérations, "les salariés exerçant un métier pénible ont de bonnes raisons de revendiquer une retraite anticipée à 55 ans. Confrontés à un environnement hostile, aux intempéries, aux aléas climatiques, au bruit, à l'utilisation de produits toxiques et dangereux à la flexibilité (...), ils sont nombreux à être usés prématurément".
"Les ouvriers vivent sept ans de moins que les cadres, les accidents mortels sont monnaie courante (191 pour la construction en 2000")", souligne la CGT.
