La CGT-Construction a réitéré sa revendication d’une retraite à 55 ans pour les salariés exerçant des travaux pénibles. Son secrétaire s’est aussi prononcé contre un alignement vers la bas des régimes de retraite.

La CGT-Construction refuse «un alignement par le bas» des régimes de retraite, et rappelle son souhait d’un départ à la retraite anticipé à 55 ans pour les salariés exerçant un métier pénible. C’est ce qu’a rappelé le secrétaire fédéral de la CGT-Construction Christian Blicq, après l’annonce par Nicolas Sarkozy des travaux sur la réforme des régimes spéciaux de retraite.

En marge d’une réunion avec une centaine de membres de CHSCT (Comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail), Christian Blicq a rappelé que la CGT avait lancé en 2001 une campagne pour la retraite à 55 ans qui «est plus que d’actualité». Le syndicat demande en outre «des mesures de prévention afin que cesse cette usure prématurée des salariés de nos professions». Des négociations nationales entre les syndicats et le patronat doivent se tenir le 26 septembre prochain. Il y sera notamment question de la prise en compte de la pénibilité des conditions de travail dans l’âge ou le calcul de la retraite.

Les chiffres de la Caisse nationale de l’assurance maladie ont recensé 158 décès liés à des accidents du travail dans le BTP en 2006, contre 105 l’année précédente et 178 en 2004. Selon la CGT-Construction, le taux d’accidents du travail avec arrêt s’élève à 8,53% dans le BTP en 2006, alors que ce taux, tous secteurs d’activités confondus, est de 3,93%.

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