Le syndicat CGT Construction s'est rendu au siège de la FNTP mardi afin de redemander d'obtenir la retraite à 55 ans, après avoir effectué 20 ans de travaux pénibles.
A l'occasion d'un rassemblement mardi, la CGT Construction a redemandé à ce que les salariés du secteur obtiennent une retraite anticipée à 55 ans après 20 ans de pénibilité. Une trentaine de manifestations ont eu lieu à travers la France, et à Paris, une délégation s'est rendue à la Fédération nationale des travaux publics (FNTP).
Le syndicat souligne que les ouvriers de la construction «vivent 7 ans de moins que d'autres salariés de la construction de notre pays». Selon le secrétaire général de la CGT Construction Eric Aubin, «le patronat craint que la reconnaissance de la pénibilité n'améliore pas le recrutement». Le syndicat demande par ailleurs «une revalorisation de 20% tout de suite pour toutes les catégories, avec des salaires qui ne soient pas en dessous de 1.500 euros bruts». En 2006, le nombre d'accidents du travail avec arrêt a augmenté de 4,1% dans le secteur pour atteindre 124.236, et on a dénombré 159 décès «auxquels il faut ajouter les 48 salariés intermédiaires victimes d'un accident mortel», appelle Eric Aubin.
Le syndicat souligne que les ouvriers de la construction «vivent 7 ans de moins que d'autres salariés de la construction de notre pays». Selon le secrétaire général de la CGT Construction Eric Aubin, «le patronat craint que la reconnaissance de la pénibilité n'améliore pas le recrutement». Le syndicat demande par ailleurs «une revalorisation de 20% tout de suite pour toutes les catégories, avec des salaires qui ne soient pas en dessous de 1.500 euros bruts». En 2006, le nombre d'accidents du travail avec arrêt a augmenté de 4,1% dans le secteur pour atteindre 124.236, et on a dénombré 159 décès «auxquels il faut ajouter les 48 salariés intermédiaires victimes d'un accident mortel», appelle Eric Aubin.