DIAPORAMA. Cette maison a donné du fil à retordre à l'architecte. Construite sur un terrain accidenté et contrainte par de nombreux paramètres, elle a malgré tout su en tirer avantage pour offrir à ses occupants une exceptionnelle vue sur mer.

De l'aveu de l'architecte, il a fallu "faire rentrer cette maison dans une boîte à chaussures". Et le défi était de taille : outre la superficie du terrain, relativement petit (900 m2 environ), le maître d'œuvre a dû jongler avec les nombreuses contraintes imposées par les règles d'urbanisme, mais aussi par le terrain lui-même, de forme triangulaire et très en pente, avec une pointe orientée sud-est.

 

La présence d'un cours d'eau au sud imposait le respect d'une distance de 10 mètres pour toute construction. A cela, s'ajoutaient un règlement d'urbanisme, qui instaurait lui 5 mètres de distance par rapport aux limites foncières, une servitude de passage en bas du terrain impactant 20 % de sa surface, et une servitude de vue de la part du voisin du dessus qui limitait la hauteur de la maison.

 

Bertrand Plassit a donc dû faire preuve d'ingéniosité. "Le vis-à-vis était très important sur les façades est et ouest, il était donc impossible ou quasi-impossible de créer des ouvertures" nous explique l'architecte. "La façade arrière, semi-enterrée ne permettait pas non plus d'y installer des pièces de vie".

 

La maison a donc été construite sur la partie la plus large du terrain, la piscine réalisée en forme de triangle dans le prolongement de la villa, et le garage enterré dans le bas du jardin. "L'utilisation d'un logiciel 3D nous a permis de faire des simulations, notamment quant à l'ensoleillement, et donc d'ajuster certaines choses. La maison est agréable à vivre malgré un seul point de vue, c'est une grande fierté !" se félicite l'architecte.

 

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