L'audition par la commission des Finances de l'Assemblée de Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture, sur l'état d'avancement des cessions immobilières du ministère de la Culture a tourné mardi au dialogue de sourds.
Auditionné par la commission des Finances de l'Assemblée sur l'avancement des cessions immobilières du ministère de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres sest expliqué sur son intention de louer des locaux au Louvre des Antiquaires pour y installer la direction de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles.
Pour rappel, le ministère de la Culture s'est engagé, dans le cadre du programme de cessions immobilières de l'Etat, à vendre deux hôtels particuliers parisiens, ainsi quà regrouper l'ensemble de ses services dans un immeuble rue des Bons Enfants (1er arrondissement).
Alors que le coût de la rénovation de l'immeuble de la rue des Bons Enfants est estimé à 70 millions d'euros, la commission des Finances sinquiète de lintention du ministère de louer de nouveaux locaux.
Renaud Donnedieu de Vabres a souligné mardi que l'immeuble de la rue des Bons Enfants avait permis de libérer huit sites et d'économiser 4 millions d'euros par an de loyers. Pour justifier la location de locaux au Louvre des Antiquaires, il a expliqué que la rue des Bons Enfants ne permettait pas d'accueillir la direction de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles.
Le président de la Commission, Pierre Méhaignerie, sest indigné. Passant rue des Bons Enfants, il a constaté qu'il y avait des surfaces inoccupées. Le ministre a alors répondu que tout n'avait pas été transformé en bureaux dans le but d'accueillir du public et des expositions.
« Il ne faut pas nous voir comme une bande de troubadours insensibles à la rationnalité financière », a réagi le ministre. Le Président de la Commission a alors conclu : « Nous sommes dans deux cercles qui ne se rencontrent jamais ».
Pour rappel, le ministère de la Culture s'est engagé, dans le cadre du programme de cessions immobilières de l'Etat, à vendre deux hôtels particuliers parisiens, ainsi quà regrouper l'ensemble de ses services dans un immeuble rue des Bons Enfants (1er arrondissement).
Alors que le coût de la rénovation de l'immeuble de la rue des Bons Enfants est estimé à 70 millions d'euros, la commission des Finances sinquiète de lintention du ministère de louer de nouveaux locaux.
Renaud Donnedieu de Vabres a souligné mardi que l'immeuble de la rue des Bons Enfants avait permis de libérer huit sites et d'économiser 4 millions d'euros par an de loyers. Pour justifier la location de locaux au Louvre des Antiquaires, il a expliqué que la rue des Bons Enfants ne permettait pas d'accueillir la direction de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles.
Le président de la Commission, Pierre Méhaignerie, sest indigné. Passant rue des Bons Enfants, il a constaté qu'il y avait des surfaces inoccupées. Le ministre a alors répondu que tout n'avait pas été transformé en bureaux dans le but d'accueillir du public et des expositions.
« Il ne faut pas nous voir comme une bande de troubadours insensibles à la rationnalité financière », a réagi le ministre. Le Président de la Commission a alors conclu : « Nous sommes dans deux cercles qui ne se rencontrent jamais ».