Le fabricant de matériaux de construction a annoncé la vente de ses activités ciment et béton dans le sud-est des Etats-Unis pour une valeur d'entreprise de 530 millions d'euros. D'autre part, la vente de la division « plâtre » de Lafarge est de nouveau évoquée par la presse.
Le groupe français Lafarge vient d'annoncer la vente de ses activités béton et ciment, soit la cimenterie de Harleyville (Caroline du Sud), la cimenterie de Roberta (Alabama), une station de broyage de ciment à Atlanta (Georgie) et les terminaux de distribution associés. Au total, le chiffre d'affaires généré par ces entités s'élevait à 167 millions d'euros.
Les unités de béton prêt-à-l'emploi dans cette même région sont également cédées, indique Lafarge dans un communiqué. Au final, le groupe possède en Amérique du Nord 21 cimenteries et stations de broyage, soit une capacité de production de 19 millions de tonnes, et renforce ses positions dans ses autres activités. « (…) Cette transaction crée de la valeur pour nos actionnaires tout en maintenant la puissance et la capacité de croissance de notre dispositif opérationnel en Amérique du Nord », a indiqué Bruno Lafont, le Pdg, dans ce même communiqué.
D'autre part, le quotidien Les Echos a relancé l'information sur la cession de l'activité « Plâtres » du cimentier, précisant qu'une dizaine de candidats, parmi lesquels cinq fonds d'investissement, étaient sur les rangs. Le groupe n'a pas souhaité commenté cette cession, pourtant envisagée depuis trois ans. On trouve ainsi les fonds KKR, Carlyle, Cinven, Advent et TPG. Le belge Etex serait candidat, ainsi que US Gypsum, National Gypsum et Eagle Materials, déjà cités en avril dernier.
