Exit l’ancienne centrale à béton, Holcim vient d’installer une centrale dernier cri sur les bords de la Seine, à Paris. Objectif : réduire les nuisances, intégrer l’activité industrielle dans le paysage urbain et optimiser l’installation aux heures où les besoins en Béton prêt à l’emploi (BPE) sont les plus importants. Visite du site.
A quelques semaines de Noël, les bords de Seine ont revêtu à Paris les couleurs de la saison, blanc le jour et rouge lorsque tombe la nuit. Le support n’est autre qu’une… centrale à béton ! Sur le port de Tolbiac, à Paris, l’industriel Holcim vient de dévoiler sa nouvelle centrale à béton «sur mesure», remplaçant l’ancienne qui datait de 1987.
Montés sur pilotis car en zone inondable, les quatre silos de 120 tonnes chacun sont démontables. La centrale a ainsi réduit son emprise au sol de 40 %. Les stocks sont également hors du sol, dans cinq trémies pouvant contenir 1.500 tonnes chacune, et les eaux pluviales et usées sont traitées.
Mise en lumière
Autre nouveauté, le malaxeur de 3 m³ est revêtu de Danpallon, un matériau translucide permettant une association harmonieuse avec le reste du quai. Cette peau permet aussi l’éclairage du site à la nuit tombée : suivant la saison, le malaxeur prendra une couleur différente, du vert au rouge en passant par le bleu et le jaune. Cette mise en lumière entre dans le cadre de la revalorisation des quais entreprise par le Port autonome de Paris, propriétaire des quais de Seine. Le site est désormais géré en temps partagé : dès qu’il n’est pas en fonctionnement, il est accessible aux riverains et piétons.
Optimisation
La nouvelle centrale représente pour l’industriel un investissement de trois millions d’euros, soit deux fois plus que pour une installation classique. Une facture qui s’explique par le coût de l’intégration urbaine de la centrale, le choix de matériaux nobles et l’effort de développement durable avec la maîtrise des risques et des nuisances. Selon Sébastien Yafil, responsable d’Holcim Bétons Ile-de-France, «le marché du BPE devrait représenter cinq millions de mètres cubes en Ile-de-France en 2007».
La capacité de production de la nouvelle installation reste cependant la même, «mais nous avons optimisé la centrale» note Sébastien Yafil. «En passant sur un malaxeur plus gros, nous avons optimisé la tranche 13 h – 16 h, c’est-à-dire les heures pendant lesquelles nous travaillons beaucoup pour répondre au cycle du béton». De même, le malaxeur possède deux sorties, pour faciliter les manœuvres des toupies.
Voir la centrale en images
Montés sur pilotis car en zone inondable, les quatre silos de 120 tonnes chacun sont démontables. La centrale a ainsi réduit son emprise au sol de 40 %. Les stocks sont également hors du sol, dans cinq trémies pouvant contenir 1.500 tonnes chacune, et les eaux pluviales et usées sont traitées.
Mise en lumière
Autre nouveauté, le malaxeur de 3 m³ est revêtu de Danpallon, un matériau translucide permettant une association harmonieuse avec le reste du quai. Cette peau permet aussi l’éclairage du site à la nuit tombée : suivant la saison, le malaxeur prendra une couleur différente, du vert au rouge en passant par le bleu et le jaune. Cette mise en lumière entre dans le cadre de la revalorisation des quais entreprise par le Port autonome de Paris, propriétaire des quais de Seine. Le site est désormais géré en temps partagé : dès qu’il n’est pas en fonctionnement, il est accessible aux riverains et piétons.
Optimisation
La nouvelle centrale représente pour l’industriel un investissement de trois millions d’euros, soit deux fois plus que pour une installation classique. Une facture qui s’explique par le coût de l’intégration urbaine de la centrale, le choix de matériaux nobles et l’effort de développement durable avec la maîtrise des risques et des nuisances. Selon Sébastien Yafil, responsable d’Holcim Bétons Ile-de-France, «le marché du BPE devrait représenter cinq millions de mètres cubes en Ile-de-France en 2007».
La capacité de production de la nouvelle installation reste cependant la même, «mais nous avons optimisé la centrale» note Sébastien Yafil. «En passant sur un malaxeur plus gros, nous avons optimisé la tranche 13 h – 16 h, c’est-à-dire les heures pendant lesquelles nous travaillons beaucoup pour répondre au cycle du béton». De même, le malaxeur possède deux sorties, pour faciliter les manœuvres des toupies.
Fiche technique
Installation : Centrale à béton
Industriel : Holcim
Localisation : Port de Tolbiac, Paris 13e
Investissement : 3 millions d’euros
Mise en service : Novembre 2007
Installation : Centrale à béton
Industriel : Holcim
Localisation : Port de Tolbiac, Paris 13e
Investissement : 3 millions d’euros
Mise en service : Novembre 2007
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