Les autorités américaines de la concurrence ont donné leur feu vert au cimentier mexicain Cemex pour l’achat son concurrent britannique RMC.
«Les autorités de la concurrence des Etats-Unis ont approuvé l'acquisition pour 5,8 milliards de dollars de RMC», d'après un communiqué diffusé mardi par Cemex. La Commission européenne a déjà donné accord à l'opération le 9 décembre.
Cemex a annoncé l'année dernière la vente de deux cimenteries dans la région des Grands Lacs, dans le nord des Etats-Unis, pour réduire son niveau d'endettement et pouvoir acquérir RMC (ex-Ready Made Concrete). Avec l'achat de RMC, spécialisé dans la fabrication de béton, Cemex espère doubler son chiffre d'affaires pour le porter à 17 milliards de dollars annuels. En mettant la main sur RMC, ses 51 sites de production de ciment et 1.475 sites de béton, Cemex devient l'un des principaux producteurs de matériaux de construction et se rapproche du français et leader mondial du ciment Lafarge. Avant la transaction, Cemex était le numéro trois mondial du secteur et possédait des sites dans 22 pays. Cemex était jusqu'ici essentiellement présent en Amérique, notamment aux Etats-Unis, au Mexique et au Venezuela. L'entreprise mexicaine veut ainsi asseoir sa position sur des marchés émergents à fort potentiel de croissance, notamment en Europe de l'Est, et de se renforcer dans les pays industrialisés.
Cemex a annoncé l'année dernière la vente de deux cimenteries dans la région des Grands Lacs, dans le nord des Etats-Unis, pour réduire son niveau d'endettement et pouvoir acquérir RMC (ex-Ready Made Concrete). Avec l'achat de RMC, spécialisé dans la fabrication de béton, Cemex espère doubler son chiffre d'affaires pour le porter à 17 milliards de dollars annuels. En mettant la main sur RMC, ses 51 sites de production de ciment et 1.475 sites de béton, Cemex devient l'un des principaux producteurs de matériaux de construction et se rapproche du français et leader mondial du ciment Lafarge. Avant la transaction, Cemex était le numéro trois mondial du secteur et possédait des sites dans 22 pays. Cemex était jusqu'ici essentiellement présent en Amérique, notamment aux Etats-Unis, au Mexique et au Venezuela. L'entreprise mexicaine veut ainsi asseoir sa position sur des marchés émergents à fort potentiel de croissance, notamment en Europe de l'Est, et de se renforcer dans les pays industrialisés.
