Après Vinci mercredi, cétait au tour de Suez, jeudi, de montrer son intérêt pour lancienne filiale dAlstom spécialisée dans lingénierie électrique.
Interrogé sur la réalité de la vente de Cegelec, qui avait été annoncée le 30 août par le quotidien La Tribune, la direction de lentreprise s'est contentée de dire qu'elle ne confirmait ni n'infirmait cette information. «Nous ne faisons aucun commentaire», a déclaré à l'AFP un porte-parole du groupe.
Jeudi, le Pdg de Suez Gérard Mestrallet a déclaré que le groupe allait réfléchir au dossier «dans les prochaines semaines», tout en expliquant qu'il n'avait «pas encore eu le temps» de le regarder. M. Mestrallet a fait valoir que dans une période d'énergie durablement chère, «c'est un atout pour un groupe énergétique d'avoir une forte présence dans les services énergétiques». Suez est leader européen sur ce marché.
Ces déclarations intervenaient après celles mercredi du Pdg du groupe de construction et de services Vinci, Antoine Zacharias, qui a fait savoir qu'il regardait «le dossier Cegelec avec beaucoup d'intérêt» tout en admettant : «ce qui peut nous dissuader, c'est le prix».
La valorisation de Cegelec devrait dépasser un milliard d'euros, y compris une dette inférieure à 500 millions d'euros. En juillet 2001, les fonds d'investissement Charterhouse Development Capital (britannique) et CDC Equity Ixis Capital étaient entrés au capital sur la base d'une valorisation de 800 M EUR. Ils détiennent chacun 45% du capital, les 10% restant revenant au management, Cegelec -anciennement Alstom Contracting- ayant été racheté en LMBO (leverage management buy out). Racheté en 1998 par Alstom, Cegelec avait été cédé en juillet 2001. L'entreprise a pâti depuis deux ans d'une conjoncture morose et des difficultés de sa filiale allemande. Mais un plan de recentrage, de réduction des coûts et un désendettement plus rapide que prévu a permis au groupe de renouer avec la rentabilité.
Pour son exercice décalé 2003/2004, il a réalisé un chiffre d'affaires de 3,1 milliards d'euros. Le groupe, qui compte 26.000 employés répartis dans 30 pays, intervient dans cinq domaines: l'énergie et l'électricité, les automatismes, les technologies d'informations et de communication, la génie climatique et la maintenance.
Jeudi, le Pdg de Suez Gérard Mestrallet a déclaré que le groupe allait réfléchir au dossier «dans les prochaines semaines», tout en expliquant qu'il n'avait «pas encore eu le temps» de le regarder. M. Mestrallet a fait valoir que dans une période d'énergie durablement chère, «c'est un atout pour un groupe énergétique d'avoir une forte présence dans les services énergétiques». Suez est leader européen sur ce marché.
Ces déclarations intervenaient après celles mercredi du Pdg du groupe de construction et de services Vinci, Antoine Zacharias, qui a fait savoir qu'il regardait «le dossier Cegelec avec beaucoup d'intérêt» tout en admettant : «ce qui peut nous dissuader, c'est le prix».
La valorisation de Cegelec devrait dépasser un milliard d'euros, y compris une dette inférieure à 500 millions d'euros. En juillet 2001, les fonds d'investissement Charterhouse Development Capital (britannique) et CDC Equity Ixis Capital étaient entrés au capital sur la base d'une valorisation de 800 M EUR. Ils détiennent chacun 45% du capital, les 10% restant revenant au management, Cegelec -anciennement Alstom Contracting- ayant été racheté en LMBO (leverage management buy out). Racheté en 1998 par Alstom, Cegelec avait été cédé en juillet 2001. L'entreprise a pâti depuis deux ans d'une conjoncture morose et des difficultés de sa filiale allemande. Mais un plan de recentrage, de réduction des coûts et un désendettement plus rapide que prévu a permis au groupe de renouer avec la rentabilité.
Pour son exercice décalé 2003/2004, il a réalisé un chiffre d'affaires de 3,1 milliards d'euros. Le groupe, qui compte 26.000 employés répartis dans 30 pays, intervient dans cinq domaines: l'énergie et l'électricité, les automatismes, les technologies d'informations et de communication, la génie climatique et la maintenance.